Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bien, Éric Revelle, ça nous concerne. Bonjour, Jean-Jacques. J'espère. Oui, oui, parce que là, c'est chaud.
- L'addition budgétaire que François Bayrou va concéder pour éviter la censure de la gauche républicaine.
- Alors attendez. On n'a pas encore le discours de politique générale. Non. C'est demain.
- On va voir ce qu'il va proposer. Oui, on va voir. Exactement.
- Très attendu. Mais parmi les pistes, là, évoquées, qui sont sur la table, on verra effectivement et on écoutera le Premier ministre à l'Assemblée nationale demain. Parmi les pistes évoquées, il y a par exemple, du côté du PS, davantage de moyens dans l'hôpital public. Bon, très bien.
- Mais davantage de moyens, il faut les trouver. Il y a aussi l'abandon des suppressions de postes prévues, vous vous souvenez, dans l'éducation nationale. Ça, c'était le budget Barnier.
- Bon, ben ça, ça fait des économies en moins. Il y a le durcissement de la taxe sur les rachats d'actions.
- Il y a la contribution sur les revenus. Bon, la remise en cause de la réforme des retraites est également sur la table. Vous en avez parlé tout à l'heure avec votre invité.
- Donc tout cela, au final, va coûter sans doute de l'argent.
- Je vous rappelle qu'Éric Lombard, le ministre des Finances, veut trouver 50 milliards d'euros.
- Mais l'accord politique avec la gauche, s'il a lieu, il va coûter sans doute plus cher.
- Sans parler, il faut le mettre, il faut le dire, sans parler de la suspension de la réforme des retraites.
- Donc au total, attention, parce que ça peut déraper.
- La suspension de la réforme des retraites, c'est une ligne rouge aussi pour les Républicains.
- Vous avez entendu Gérard Marchais.
- Et j'aurais Philippe Juvin comme invité tout à l'heure.
- Il était dans le bureau des ministres à Bercy jeudi dernier.
- Et il est député LR.
- Donc pour les LR, c'est une ligne rouge, la suspension de la réforme des retraites.
- L'archer président du Sénat, quand même, ce n'est pas le moindre des personnages.
- Il est renté au prénom.
- La défiance des marchés financiers à l'égard de la France, ça croit aussi.
- Mais oui.
- Attention à cela.
- Alors il y a ça, il y a trois facteurs qui s'additionnent en ce moment, qui ne sont pas bons pour nous, Jean-Jacques.
- Il y a d'abord le fait, on le répète, mais il faut le répéter, que depuis les années 70, aucun budget n'a été voté en équilibre en France.
- Oui.
- Depuis les années 70, depuis Giscard, la France dépense plus qu'elle ne gagne.
- Donc notre dette s'est envolée.
- Notre dette s'est envolée.
- 50 ans.
- Exactement.
- 50 ans d'irresponsabilité.
- Il y a une hausse des taux aussi.
- Gauche droite réunie, d'ailleurs.
- Absolument.
- Il y a aussi un contexte international qui s'additionne à nos difficultés.
- Pourquoi ? Parce que le programme protectionniste de Trump, il est jugé inflationniste.
- Puis la troisième chose, c'est qu'il y a une crise politique en France, on le sait, depuis la dissolution du 9 juillet.
- Le 9 juin 2024,...
Transcription générée par IA