Retranscription des premières minutes du podcast :
- Si j'ai bien compris, si j'ai bien compris, je gagne 1200 euros et je choisis ma destination, c'est bien ça ? Exactement. Bon, d'accord.
- Vous choisissez, voilà, le nombre de jours que vous voulez passer en vacances, avec qui... Ça, vous choisissez, hein.
- Bien. Et nous aurons le gagnant et la gagnante, ou la gagnante, tout à l'heure, à 8h moins 5.
- Assurance chômage. Éric... Oui, Jean-Jacques, bonjour.
- Bonjour, Éric. Assurance chômage. Et si les chômeurs ne touchaient plus d'allocations ? Alerte sur le financement ? Oui. Alors hier, je sais pas si vous l'avez vu, hier, les dirigeants de l'UNEDIC, l'assurance chômage, ont envoyé une lettre au Premier ministre pour lui dire... C'est écrit dans la lettre qu'ils sont très préoccupés, je cite, quant à la pérennité financière du régime, c'est-à-dire des allocations chômage. En 2025, comme il n'y a pas de budget, l'UNEDIC, assurance chômage, devait emprunter de l'argent avec la caution de l'État. Mais comme il n'y a pas de budget, ils peuvent pas le faire. Et ils disent qu'ils vont avoir un problème de financement. Je vous rappelle que l'assurance chômage, c'est quand même 59 milliards d'euros de dette. Et pourtant... Et pourtant.
- Chaque année, Jean-Jacques, en tout cas ces dernières années, avec le recul du nombre de sans-emploi, l'UNEDIC dégage des excédents.
- Mais voilà, c'est là où est le problème. L'État fait les poches de tout le monde. Et sur les 3 milliards d'euros d'excédents dégagés par l'assurance chômage l'année dernière, il en reste plus que 300 millions, parce que le reste a été ponctionné par l'État.
- Donc il y a un problème de financement. L'État fait les poches de l'assurance chômage.
- Entre autres. Pas que... Mais est-ce que le système de versement des allocations est vraiment en péril ? Alors en tout cas, je vais vous dire ce que m'a dit une source interne. Oui.
- Cette source interne, plus que crédible, m'a dit « Bon, il n'y a pas de problème, a priori, pour payer les allocations à chômage.
- On sait pas par qui, mais il n'y a pas de problème. On sait pas par qui. En janvier, pas de problème. Mais en février, en février, ce sera peut-être à l'État de venir à notre secours. » Je cite. « Parce que la situation financière s'est très dégradée.
- Alors peut-être que le Trésor public prêtera de l'argent à l'UNEDIC, mais ils n'en veulent pas, parce que ça accréditerait la thèse que l'assurance chômage est mal gérée. C'est paritaire. C'est le patronat et les syndicats salariés qui gèrent.
- Donc ils ne voudraient pas que le Trésor leur prête de l'argent, parce que l'État, ils insistent, est le seul responsable de la situation financière de l'organisme.
- Donc l'État fait les poches en ce moment de beaucoup d'organismes publics. La situation, on le sait, budgétaire française est évidemment très tendue.
- Est-ce que les allocataires des prestations du chômage... » « Les prestations du chômage vont en faire les frais. En tout cas, cette lettre, relisez-la...
Transcription générée par IA