Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- La promesse française, Eric Revelle, c'est ce que nous a dit François Bayrou hier.
- Finalement, la promesse n'engage que ceux qui...
- Ben oui, il a intitulé le Premier ministre Jean-Jacques hier son grand discours de politique générale, une heure et demie quand même.
- Il a intitulé la promesse française.
- Alors ça faisait penser un peu, pour ceux qui s'en souviennent, à la nouvelle société de Jacques Chabond-Elmas.
- Vous voyez, une espèce d'inventaire à la prévère des problèmes français, notamment économiques, avec peu de solutions en face.
- Je l'ai trouvé quand même, je vous le dis, je l'ai trouvé généreux, rassembleur, humaniste en fait.
- C'est du Bayrou dans le texte.
- Il a ce côté démocrate chrétien avec deux thèmes économiques qui sont toujours très chers aux démocrates chrétiens, qui sont la dette, et c'est vrai que les finances publiques ça a toujours été un cheval de bataille de Bayrou, et puis l'Europe, l'Europe, l'Europe.
- Bon, ça sont les deux grands thèmes que j'ai identifiés.
- Après, il y a d'autres choses incroyables dans ce discours.
- C'est-à-dire ? Qu'est-ce que vous avez trouvé d'incroyable ? Eh bien écoutez, je vais vous faire une petite confidence, et puis après on reparlera économie.
- J'ai trouvé qu'il y avait en creux, et même directement, des attaques qui concernaient Emmanuel Macron.
- C'est vrai.
- Écoutez, quand...
- Il fallait bien chercher, mais vous avez raison.
- Non, mais quand François Bayrou dit, moi je vais reprendre les cahiers de doléances des Gilets jaunes, vous vous souvenez des cahiers de doléances ? Oui, bien sûr.
- Emmanuel Macron avait fait le show partout en France.
- On avait répertorié les demandes des Français dans des cahiers de doléances, qui finalement n'ont servi qu'à caler les armoires des sous-préfectures.
- Bayrou dit hier, moi je vais reprendre les cahiers de doléances de vos récriminations.
- En creux, c'est une critique de Macron.
- Et puis il y a pire, il y a pire.
- Vous vous souvenez de la phrase de Macron en 2017 ? Une gare, c'est un lieu où on croise les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien.
- Bayrou, qu'est-ce qu'il a dit hier ? Il a dit, il faut éviter la division du pays entre ceux qui comptent et ceux qui ne comptent pas.
- Oui.
- Eh bien en fait, en creux, il reprend la phrase de Macron pour la critiquer.
- Moi j'ai trouvé ça assez fort.
- Et le tout dans un discours un peu foutraque, un peu confus, un peu à l'ancienne.
- Il a fait du Bayrou.
- Un chiffre a été donné par François Bayrou, celui de notre croissance économique, revue à la baisse, et ça ce n'est pas très possible.
- Voilà, alors ça c'est un chiffre que pas de gens commentent, mais qui est essentiel quand on bâtit un budget.
- C'est l'hypothèse de croissance.
- Or hier, François Bayrou, dans son discours, politique générale, a dit, en fait, la croissance française était déjà prévue très basse, eh bien elle sera encore...
Transcription générée par IA