Retranscription des premières minutes du podcast :
- Éric Revelle dans un instant, et même tout de suite, Éric, nous parlions tout à l'heure, donc c'était un teasing de votre intervention.
- Oui, ça s'appelle un teasing, vous avez compris, ça s'appelle un teasing.
- Les agences de l'État dans le viseur de Bercy, les agences de l'État, je vous demandais ce que c'était, budget 2025, la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, veut taper fort sur les mille, parce qu'il y a mille agences de l'État.
- Ça paraît invraisemblable.
- Ça paraît invraisemblable, taper sur les agences de l'État, c'est pas invraisemblable ça.
- L'idée n'est pas nouvelle, vous vous souvenez que Michel Barnier l'avait dit, François Béroul a rappelé dans son discours de politique générale, les partis politiques de droite, le RN, chacun y était de sa petite musique, sur le coût de ces agences, de ces organismes publics.
- Bon, mille, oui, c'est le chiffre tout rond, alors je n'ai pas été vérifié s'il y en avait 984 ou mille, mais enfin c'est le chiffre qui est avancé, mille, ça coûte 80 milliards d'euros par an, attention, attention quand même.
- 80 milliards ? 80 milliards, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, ce que je veux dire, c'est que dans ces mille agences, il y a aussi beaucoup d'agences.
- Il y a des agences qui rendent des services aux citoyens français, 80 milliards d'euros par an pour mille agences.
- Oui, c'est énorme, le chiffre est énorme.
- Alors, comment faire ? Fusionner, supprimer des agences publiques ? Oui, alors, je ne sais pas si Amélie de Montchalin est une adepte de ce que fait Ravier Millet, vous savez le président argentin avec sa tronçonneuse ? Elle a fait une déclaration, Amélie de Montchalin, très forte, elle dit, chaque ministre va annoncer dans son périmètre les agences qu'il va fusionner, ou supprimer, bon, elle est ministre des Comptes Publics, elle est censée trouver de l'argent, évidemment, elle dit même, elle a une petite piste, elle dit, sur les mille agences, si on réduisait de 5% leurs dépenses de fonctionnement, on économiserait déjà plus de 2 milliards d'euros par an, plus de 2 milliards d'euros, en faisant baisser un peu le budget de ces agences.
- Même sans les supprimer ? Même sans les supprimer, c'est ce qu'elle a avancé comme juge.
- Juste en faisant quelques économies ? Fusionner, ou supprimer. C'est pour ça que je disais, à la tronçonneuse.
- Bien. Quelles agences publiques sont dans le collimateur de la tronçonneuse de Bercy ? Alors, il y en a beaucoup, en réalité, il y en a beaucoup.
- Alors, je vais vous en citer quelques-unes, leur nom vous dira peut-être quelque chose, puis l'autre, pas du tout.
- Alors, il y a évidemment les agences régionales de santé, quand même, qui sont dans le collimateur.
- Il y a Business France. Business France, alors parfois le titre est connu, le nom est connu, c'est une entreprise publique de conseil, vous voyez, entreprise publique de conseil.
- Business France, alors que souvent,...
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