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L’apprentissage sur la sellette ?


Budget 2025 : le gouvernement pourrait couper les ailes de l’apprentissage. Écoutez la chronique d'Eric Revel

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes avec Éric Revelle, bonjour Éric.
- Bonjour Jean-Jacques, bonjour à tous.
- Revenons, vous avez entendu comme moi Jean-Yves Duménil, c'était très intéressant parce qu'on parle de l'apprentissage.
- Apprentissage, c'est un million d'apprentis en France cette année, en 2024, c'est énorme et ça permet à beaucoup de jeunes de trouver du boulot ensuite.
- L'apprentissage en alternance est un vrai succès.
- Le gouvernement donc va couper une partie des ailes de l'apprentissage, va couper certaines aides.
- Vous avez entendu Jean-Yves Duménil résumer.
- Oui, alors effectivement, d'après ce qu'on sait, et Jean-Yves Duménil a levé un peu le voile aussi, il va y avoir des suppressions importantes sur les aides à l'apprentissage alternance, c'est l'apprentissage alternance.
- Alors parmi ces aides qui vont être supprimées en partie, ou totalement, il y a effectivement ce qu'il a dit, la suppression de l'aide des fameux 6 000 euros, qui passerait à 4 500 euros pour les entreprises de 250 salariés et plus, c'est l'information qu'il a donnée ce matin, mais sont également dans le collimateur du gouvernement, la réduction de la prime à l'embauche d'un apprenti, il y en a une aujourd'hui, la réduction des subventions pour les centres de formation d'apprentis, et puis ce qu'il a dit également, qui a l'air de se confirmer, c'est la suppression de l'exonération, enfin des charges fiscales, envenue des apprentis.
- Tout ça fait que le gouvernement, on verra demain, économiserait 2 milliards d'euros, 2 milliards d'euros, sur le dos, j'emploie la formule exprès, sur le dos de l'apprentissage, bon, l'État cherche 60 milliards, mais sur l'apprentissage, il économiserait 2 milliards d'euros, avec toute la réduction ou la suppression des aides dont je viens de parler, et qu'a précisé tout à l'heure à votre micro, Jean-Yves Duménil.
- Oui, c'est très intéressant, Éric Revelle, parce que l'apprentissage était un des axes du gouvernement, Macron, qui avait encouragé l'apprentissage, et voilà, tout à coup, on freine cet apprentissage, on fait des économies, alors que ça marche très bien, et que ce système, qui coûte cher, c'est vrai, offre des emplois.
- Voilà, il offre des emplois, le diagnostic était bon, de Macron, on était très en retard sur l'apprentissage, par rapport à l'Allemagne, par exemple, qui est la première économie de la zone euro, on était très en retard, donc tout ça a été subventionné, a été mis en route, on fait de l'apprentissage alternatif, c'est-à-dire qu'on est à la fois dans l'entreprise pour apprendre un métier, mais également à l'école, les chiffres sont connus, ça marche très bien, fin 2023, vous parliez des 1 million, mais fin 2023, il y a eu plus de 400 000 étudiants en bac plus 3, qui étaient en contrat d'apprentissage, c'est quatre fois plus qu'en 2018, et pourquoi c'est important ? Mais parce que ces gens, ces jeunes, trouvent un job en sortant, 70% des alternants sont embauchés en CDI, c'est-à-dire quoi ? C'est-à-dire qu'ils ont un contrat de travail et un salaire, donc l'apprentissage,...

Transcription générée par IA

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