Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Regardons l'immobilier un peu avec vous ce matin. Éric Revelle, bonjour Éric.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Les artisans du bâtiment sont inquiets. On parle des PME, hein, des PME que nous défendons ici.
- Voilà, vous défendez toujours, Jean-Jacques, les PME et les artisans.
- Je précise que la semaine prochaine, je recevrai le nouveau patron de la CPME, les petites et moyennes entreprises.
- PME et artisans du bâtiment, leur fédération tire la sonnette d'alarme.
- Ah oui, alors si vous voulez, c'est une collection de mots absolument incroyables, hein, parce que je regardais ce qui remonte des fédérations locales du bâtiment.
- Oui.
- Ils parlent de marasme préoccupant, de crise brutale, et certains même disent que c'est un véritable cataclysme dans le secteur.
- Ils s'attendent à des destructions d'emplois massives en 2025 dans ce secteur.
- On parle de 100 000 emplois. Bon, on verra.
- Les entreprises, les artisans, les PME du bâtiment font les frais de l'effondrement de la construction.
- On construit plus, hein, en France.
- Alors qu'on manque quand même de 2,5 millions, par exemple, de logements sociaux.
- Est-ce qu'il y a un frémissement de la demande ? Alors il y a un frémissement de la demande. Il faut quand même savoir qu'en 2024, on avait construit que 250 000 logements.
- Ça vous dit rien, mais c'est le pire niveau depuis 1950 en France.
- Donc il y a un frémissement de la demande. C'est ce que disent en tout cas certaines études sectorielles.
- Frémissement de la demande. Comment expliquer cette situation qui semble alarmante ? Les entreprises, elles sont frappées de plein fouet par l'effondrement de la construction.
- Je l'ai dit, il y a aussi un attentisme des maires avant les élections municipales.
- Plus rien ne bouge. Plus rien ne bouge.
- Et puis ils sont très impactés par l'Ordre Nord d'Ordre, qui sont les grands groupes du BTP, qui, eux, sont aux abonnés absents. Donc les PME, les artisans derrière, c'est pas terrible.
- Et puis toute la chaîne est impactée. Les agences immobilières. Augmentation des faillites d'agences immobilières.
- Les agences immobilières, il y en avait eu tellement qui étaient...
- Oui. Les chiffres d'affaires des notaires. Les chiffres d'affaires des notaires.
- Oui.
- Les promoteurs aussi.
- Oui.
- Oui. Alors je regardais quand même la présidente du premier promoteur français, Nexity. Vous connaissez Nexity ? Oui, bien sûr.
- Véronique Bédag veut croire à la reprise cette année. Il y a quelques signaux positifs.
- Oui. Les professionnels du bâtiment, dans tous les cas, veulent de la stabilité.
- Alors ils veulent de la stabilité politique. Bon, ben là, visiblement, le gouvernement et François Bayrou ont sauvé leur peau.
- Ils poussent un ouf de soulagement.
- Il y a un budget 2025. Donc ça pousse à la stabilité.
- Puis l'autre facteur très positif quand même, c'est la cinquième baisse des taux de la Banque centrale européenne.
- À 20 ans, les taux sont tombés à 3,5%.
- 3,5%. Bon, 3,5%. Le problème, c'est que comme on construit pas, Jean-Jacques, le prix des logements...
Transcription générée par IA