Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, ça va mieux en le disant, Jean Dorido.
- Bonjour Jean, bonjour Jean-Marie, bonjour à tous.
- Docteur en psychologie et fondateur d'HypnoseParis.com, Jean, vous adressez vos condoléances politiques en quelque sorte ce matin.
- On a beaucoup parlé évidemment de la chute du gouvernement Barnier, mais une chose va vous manquer surtout, c'était un choix politique fait par Michel Barnier, son gouvernement, la grande cause nationale de la santé mentale.
- Est-ce que le prochain gouvernement conservera cette grande cause nationale ? Écoutez, oui, c'est une vraie question. Pour mémoire, souvenez-vous de ce que disait le Premier ministre Michel Barnier il n'y a pas si longtemps.
- Le problème de santé mentale touche un Français sur cinq, et particulièrement des jeunes.
- Ça, c'est un enjeu qui me tient à cœur, je le redis, et voilà pourquoi je pense que la santé mentale, qui touche tant de gens, est l'affaire de tous.
- Nous ferons, si vous voulez bien, de la santé mentale la grande cause nationale de l'année 2025.
- Si vous le voulez bien, disait-il aux députés, on ne sait pas ce qu'ils n'ont pas voulu, mais est-ce que ça, ils le garderont ? C'est la vraie question, et ce serait absolument désastreux, précisément, que ces péripéties politiques, parlementaires, fassent passer ce sujet essentiel à la trappe. La santé mentale, on ne le dira jamais assez, c'est extrêmement important, notamment la santé mentale des jeunes, car malgré les alertes, malgré les dispositifs déjà mis en place, la situation ne s'arrange pas.
- Le conseiller de cette semaine, de vos confrères du Dauphiné Libéré, rapporte les résultats d'une toute récente étude, dont les constats sont absolument alarmants.
- Alors, qu'est-ce qu'elle dit, cette étude, exactement ? Alors, en fait, il s'agit d'un observatoire de la santé mentale des jeunes. Alors, quand on dit jeunes, ça veut dire les personnes de 11 à 24 ans.
- Cette enquête, elle est menée auprès de 1300 jeunes, et elle constate, je cite l'article, « Si la jeunesse d'aujourd'hui n'est pas la première à avoir une vision pessimiste du monde, son mal-être est désormais associé à des troubles psychiques régalés. » Alors, parmi ces troubles, vous trouvez l'anxiété, la dépression, les idées suicidaires.
- Vous avez notamment près d'un jeune sur deux, 48% exactement, qui rapporte un épisode dépressif d'au moins deux semaines, et près d'un jeune sur quatre, 23%, qui confie avoir eu déjà des pensées suicidaires.
- Il sait beaucoup, quand même. Ce sont des chiffres, évidemment, inquiétants.
- Est-ce qu'il y a une population, un profil, plus touché que les autres ? Alors, oui, Jean-Marie, un résultat assez classique, hélas.
- Il semblerait que les filles soient plus touchées que les garçons.
- Tous les indicateurs de mal-être sont plus élevés chez elles.
- Elles rapportent davantage d'anxiété, de dépression, davantage de pensées suicidaires.
- Elles sont également plus nombreuses à se sentir seules, 55% contre 45% chez les garçons.
- Elles rapportent également, Jean-Marie, un fait notable, un écœurement vis-à-vis de la société, qui est bien plus grand chez elles que chez leurs...
Transcription générée par IA