Léon Marchand sacré champion olympique du 400 m 4 nages avec un record

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Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 3 premières minutes de votre émission :

"Il qui a fait briller Toulouse !"

Benjamin Glaise : 0826-300-300. Aujourd'hui, c'est Zach qui vous attend au Standard. Mais d'abord Sud Radio, c'est à la une l'énorme performance. Donc hier soir de Léon Marchand, le nageur toulousain sacré, champion olympique sur le 400 mètres 4 nage avec en prime un record olympique et puis une avance de près de 6 secondes sur le deuxième. Léon Marchand à fin d'or et il est encore en course dans quatre autres disciplines. Pour en parler, je reçois le directeur général du club les Dauphins du Toec de Toulouse. C'est là que le nageur a fait ses débuts. Michel Coloma, bonjour.

Michel Coloma : Bonjour.

Benjamin Glaise : Et merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Vous étiez dans les tribunes hier soir, beaucoup d'émotions. J'imagine c'était un moment magique que vous avez vécu.

Michel Coloma : C'était un moment historique, un moment de grâce pour la passion en général et pour les Dauphins du Toec en particulier, effectivement, oui.

Benjamin Glaise : Vous l'avez vécu comment, racontez-nous. Ambiance folle dans cette défense aréna. C'était aussi assez incroyable, ça.

Michel Coloma : C'était une ambiance de stade de rugby, une ambiance de finale de stade toulousain. On retrouve un toulousain, un final à nouveau. Il qui a fait briller Toulouse avec les performances extraordinaires qu'il a faites hier soir. Et cette médaille d'or qui vienne 72 ans après récompenser le travail effectué puisque la première médaille d'or à la natation. Pour les dauphins du Toec, la natation française, c'est des gens boiteux qui nageaient aux Dauphins du Toec, aussi à Toulouse.

Benjamin Glaise : Les Toulousains, en tout cas, qui brillent dans ces Jeux Olympiques. Antoine Dupont sur le rugby A7, médaille d'or. Et puis cette fois-ci, Léon Marchand. J'ai l'impression que vous n'avez plus trop de voix ce matin, Michel Coloma. Je me trompe ou pas ?

Michel Coloma : C'était un peu compliqué après, oui.

"On a crié avant, on a crié pendant, et puis on a recrié."

Benjamin Glaise : Vous avez beaucoup crié ?

Michel Coloma : Oui, on a crié avant, on a crié pendant, et puis on a recrié un peu après avec sa famille, tout le monde, la famille de Léon et tout le monde.

Benjamin Glaise : Ben oui, c'est pas fini. On va y revenir dans un instant, bien sûr, Michel Coloma. D'autres disciplines, d'autres médailles, on l'espère pour Léon Marchand. Il faut se rendre compte déjà de sa performance hier soir. Elle a été monumentale.

Michel Coloma : Elle a été monumentale, mais quand on l'a vue entrer sur la site, en levant les bras, comme il est levé, je dis c'est beau, il est champion olympique. Parce que je le connais ça depuis 22 ans. Et d'être dessiné, quitte on ne peut pas, il était décontracté, déterminé à la fois. Et voilà, il a fait ce qu'il a fallu qu'il fasse. Donc voilà, ça a été beau, magique.

Benjamin Glaise : Sur sa catégorie de prédilection, le 400 mètres quatre nages, on avait l'impression que Léon Marchand, c'était plutôt la force tranquille, quelqu'un un peu timide aussi. Il vous a impressionné par sa sérénité hier. On a l'impression qu'il a dépassé tout cela.

Michel Coloma : Oui, en fait, c'est un bosseur et c'est quelqu'un de toujours timide. Je ne le qualifie pas de timide, je le qualifie de tranquille. Effectivement, Il serait toujours très pas réservé, mais il est cool. C'est un garçon qui est cool, mais quand il s'agit de passer à mode natation, compétition, il devient un tueur. Et puis après, il redevient le garçon sage. (...)

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