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Par avec Me Vanessa Edberg

Maternelle : Une élève de 3 ans frappée par sa professeure


Paris : une enseignante suspendue après avoir frappé une élève de maternelle
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Une enseignante a levé la main sur une enfant de 3 ans.
- Maître Vanessa Hedberg, bonjour.
- Bonjour.
- Vous êtes l'avocate des parents de l'enfant, de cet enfant de 3 ans.
- D'abord, comment va-t-elle ? Ben écoutez, je ne vais pas vous dire qu'elle va bien, c'est un vrai traumatisme qu'elle a subi.
- Pour remettre les choses dans le contexte, il s'agissait de sa première petite rentrée scolaire.
- Elle a 3 ans, elle rentrait pour la première fois à l'école, c'était ses premiers jours, en petite section.
- Et évidemment, elle ne souhaite pas retourner à l'école.
- Elle ne regarde pas les adultes dans les yeux.
- Et elle a un comportement à la maison qui est très inhabituel.
- Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite de la plainte déposée par les parents de cette petite fille de 3 ans contre son institutrice, laquelle a porté la main sur l'enfant au niveau du dos.
- Pour l'enfant.
- Si j'ai bien vu la vidéo, l'enfant pleurait, c'était sa première rentrée, elle pleurait et l'enseignante ne s'est pas contrôlée.
- C'est cela ? En fait, ce qui s'est passé exactement, on n'a pas pu mettre toute la vidéo, mais il y avait une maman qui faisait le temps d'adaptation, comme ça l'est permis parfois pour les petites sections à 8h30, et qui faisait le temps d'adaptation avec son enfant et qui filmait son enfant et elle.
- Elle était dos à la maîtresse, la maîtresse n'avait même pas vu que la maman était encore là.
- Et donc, elle entend les enfants crier, elle entend la maîtresse crier, et tout d'un coup, elle entend un coup.
- Donc, elle tourne le téléphone, et là, effectivement, elle filme la scène que vous avez pu voir.
- Cette institutrice est une institutrice confirmée ? Titulaire, depuis...
- Titulaire ? Dans l'école, depuis 10 ans, effectivement.
- Bien, donc ce n'est pas une débutante, on est bien d'accord ? Non, non.
- Bien. Procédure disciplinaire, avec suspension immédiate de l'enseignante.
- S'est-elle excusée auprès des parents ? Alors, elle s'est excusée auprès de l'ensemble des parents de la classe.
- Évidemment, avec la directrice qui a réuni tout le monde, elle s'est évidemment, oui, excusée.
- Alors, elle, elle a minimisé ce qu'elle avait fait, elle a dit, je lui ai donné une petite fessée.
- Or, ce n'est pas du tout une fessée, c'est un coup qui a été porté au dos, qui a fait chuter la gamine.
- Elle l'a ensuite mis au coin, elle lui a aspergé un liquide qui est à ce moment-là non identifié, pour ensuite lui remettre un autre coup qu'on ne verra pas sur la vidéo, parce qu'elle est cachée par le bureau.
- Elle l'a donc porté plusieurs coups sur l'enfant ? Oui, et ce n'était pas la première fois, parce que l'avant-veille, la petite fille avait, avec les mots d'une enfante de 3 ans, dit à sa maman qu'elle avait reçu un coup sur le dos.
- Elle lui disait, maman, regarde mon dos, regarde mon dos, la maîtresse, elle m'a tapé.
- Et la maman n'a pas pris conscience, en fait, de ce qui était en train de se passer.
- Elle a juste pensé qu'elle l'avait un peu poussée pour la faire avancer.
- Et du coup, elle a regardé quand même son dos, mais il n'y avait rien.
- Donc, elle n'a pas mesuré l'ampleur de ce qui était en train de se passer.
- Et heureusement que cette femme a pu prendre cette vidéo, car ensuite, les langues se sont déliées.
- Et les enfants, même d'autres années, qui avaient eu cette maîtresse par le passé, ont pu témoigner et dire qu'effectivement, c'est une maîtresse qui était coutumière de ce genre d'agissement.
- Que demandent les parents ? Vous savez, là, c'est encore très frais.
- Aujourd'hui, ils sont vraiment sous le coup de l'émotion.
- Moi, je les ai reçus lundi et je leur ai dit, écoutez, maintenant, le problème légal est entre mes mains.
- Occupez-vous de votre enfant.
- Donc, ce qu'ils veulent, c'est évidemment réparation.
- Ils voulaient évidemment qu'une enquête soit ouverte.
- C'était notre but.
- On voulait qu'une enquête soit ouverte, car quand il y a des enfants, le doute n'a pas sa place.
- Donc, une...

Transcription générée par IA

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