Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. Nous connaîtrons le nouveau gouvernement avant dimanche. Alors probablement aujourd'hui, parce que demain, ce sont les journées du patrimoine.
- Donc il n'y aura pas de nouveau gouvernement un samedi du patrimoine avant dimanche, peut-être avant dimanche soir, peut-être dimanche dans la journée.
- Aujourd'hui, bon, peu importe la date maintenant, nous savons qu'il y aura 38 ministres, dont 16 de plein exercice.
- J'ai regardé un peu la répartition. 7 macronistes, 3 LR, 2 modems, 1 horizon, 1 UDI, 1 divers gauche, 1 divers droite.
- Enfin, nous n'avons pas la liste complète. Mais nous avons avec nous Edwige Diaz, qui est députée Rassemblement national de Gironde, porte-parole, vice-présidente même du Rassemblement national. Edwige Diaz, bonjour.
- Bonjour. Merci pour l'invitation.
- Bien. Alors nouveau gouvernement, enfin. Michel Barnier a tapé du poing sur la table. Il a imposé ses choix au président de la République.
- Oui.
- Oui. Enfin, un gouvernement, il était temps, puisque nous sommes tenus par un calendrier qui prévoit que tout début octobre doit être présenté le budget de la France au Parlement. Donc il était temps de présenter un gouvernement.
- Bon. Notre avis sur la question. Disons que Michel Barnier continue de s'engager à respecter les électeurs du Rassemblement national.
- Il a respecté les vétos de Marine Le Pen en ce qui concerne M. Bertrand et Dupond-Moretti, par exemple.
- Mais pour autant, on a quand même l'impression... Et en tout cas, ce sont les messages que je reçois depuis hier vont en ce sens.
- C'est finalement... On a revoté, mais pour qu'il n'y ait pas beaucoup de changements. En fait, les LR étaient depuis le début de la législature précédente, c'est-à-dire depuis 2022, la béquille d'Emmanuel Macron. Et aujourd'hui, ce sont les macronistes qui deviennent la béquille des LR.
- Donc on verra tout ce que ceci donnera. Moi, j'ai entendu hier...
- Les propos tenus par M. Fenault, je crois, Modem, ancien ministre de l'Agriculture, qui disait...
- Il y a quand même un certain nombre de points qui nous divisent, notamment sur l'immigration, l'insécurité, la proportionnelle aux élections législatives et la fiscalité.
- Donc c'est vrai que tout ceci n'est pas tellement de nature à nous rassurer.
- M. Fenault qui est d'accord avec vous sur la proportionnelle, je voudrais le rappeler.
- Oui. Mais pas tous au sein de ce gouvernement.
- Donc c'est vrai que nous, nous allons regarder avec attention, premièrement, le discours de politique générale du Premier ministre et ensuite les textes qui seront proposés.
- Et censurer le Premier ministre après son discours de politique générale ou pas ? Oui, c'est ce que Marine Le Pen a indiqué. Elle a dit que pour l'instant, il avait respecté notre condition principale, à savoir le respect de nos électeurs.
- Mais si jamais il s'aventurait à proposer des mesures qui ne sont pas attendues par les Français et qui ne correspondent pas non plus à nos attentes, en effet, nous ne nous interdisons pas de censurer ce gouvernement que nous mettons sous surveillance...
Transcription générée par IA