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Par avec Pascal Brice

Gouvernement Barnier : la grande inquiétude des acteurs de la solidarité


Gouvernement Barnier : l'inquiétude des acteurs de la solidarité
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Savoir et comprendre le matin, 7h12, Pascal Brice, président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité est avec nous, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous, vous représentez 800 associations, 1 million de personnes qui luttent contre la pauvreté.
- Oui, oui, qui sont dans la pauvreté.
- Et qui sont dans la pauvreté.
- Oui, vous savez bien Jean-Jacques, plus de 10 millions de personnes en pauvreté dans ce pays.
- Oui, 40% des Français et des Françaises vivent avec moins de 1600 euros par mois.
- Donc vous voyez, c'est la pauvreté, 10 millions, puis il y a tous les autres qui bossent, qui n'y arrivent pas, c'est la précarité.
- Et c'est ça l'enjeu pour nous, c'est qu'on est un gouvernement qui se remette dans la lutte contre la pauvreté et la précarité.
- Alors justement, justement, le gouvernement vient d'être nommé, vous espérez beaucoup de ce gouvernement Barnier, parce que Michel Barnier, hier soir, m'a paru être, dans son intervention télévisée, je le connais indépendamment de la précarité.
- Politique.
- Mais Michel Barnier est apparu comme un homme honnête, au sens, un homme honnête un peu boy scout des années 70-80, assez conservateur, mais en même temps très social, humain, intéressé justement par les questions de pauvreté, de souffrance, par les questions environnementales, par... Voilà.
- Et en même temps, c'est un homme de droite, ferme.
- Donc, vous attendez quoi de Michel Barnier, vous ? Vous, acteur de la solidarité.
- Eh bien moi, j'ai envie de...
- D'encourager Michel Barnier, finalement, devant cette situation que, encore une fois, on connaît bien, de la pauvreté, de la précarité, qui fait peur à de plus en plus de gens.
- Au fond, il a deux solutions.
- Soit il continue comme depuis plusieurs mois, ce que l'on voit, c'est quoi ? C'est, face à la pauvreté et la précarité, la nécessité de réduire le déficit budgétaire, vous faites des coupes budgétaires à l'aveugle, et vous donnez à penser que les responsables des problèmes de ceux qui bossent et qui n'y arrivent pas en fin de mois sont ceux qui sont au RSA ou les étrangers.
- Soit, et je l'encourage dans cette voie, il y a eu quelques éléments hier que j'ai trouvés importants.
- Soit vous dites, 10 millions de pauvres dans ce pays, dans les campagnes, dans les villes, dans les quartiers, les jeunes, les personnes âgées qui n'y arrivent plus, il faut reprendre cette lutte contre la pauvreté et contre la précarité.
- Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il faut que les entreprises payent les travailleurs pauvres de manière à ce qu'ils puissent y arriver, et que l'on fasse de la réduction budgétaire dans la justice fiscale.
- C'est-à-dire que celles et ceux qui, dans ce pays, peuvent payer, payent pour la solidarité.
- Et ça, j'ai envie de l'encourager dans cette voie-là.
- Vous avez envie de l'encourager.
- Et Pascal Brice, je crois que vous réunissez à partir de demain tous les acteurs de la solidarité.
- Absolument, à Nancy.
-...

Transcription générée par IA

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