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Par avec Olivier Fabre

Agression homophobe : le maire de Mazamet veut couper les allocations des agresseurs


Agression homophobe à Mazamet : le maire veut couper les allocations des agresseurs
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Oui, savoir et comprendre le matin sur Sud Radio.
- Nous sommes en direct avec le maire de Mazamé, Olivier Fabre, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
- Merci d'être avec nous.
- Paul a 17 ans, il était samedi après-midi dans Mazamé.
- Il habite un petit village pas très loin, du sud du Tarn.
- Il était à Mazamé pour rencontrer l'une de ses amies.
- Il était 16h30, les deux jeunes traversent un jardin public pour se diriger vers la gare, où Paul doit reprendre un train pour entrer chez lui.
- Et là, ils sont accostés par une jeune fille qui leur demande s'ils sont en couple.
- Paul répond que non, parce que Paul aime les garçons, c'est ce qu'il dit.
- Une réponse qui va provoquer une réaction de haine de la jeune fille qu'il a abordée, qui va aussitôt rameuter des cousins, une dizaine d'individus, des filles, des garçons âgés de 13 à 20 ans qui débarquent, qui s'en prennent à Paul et à son amie.
- Paul est passé à tabac.
- Là, l'agression va durer une bonne minute, qui semble interminable.
- Les deux victimes doivent leur salut à l'intervention d'un passant, un homme d'une trentaine d'années qui va mettre en fuite les agresseurs.
- J'ai bien résumé, Olivier Fabre ? Vous avez tout à fait résumé l'effet, ce qui s'est passé samedi après-midi.
- Absolument.
- Et ensuite, Paul a prévenu sa mère.
- Ils sont allés aux urgences de l'hôpital de Castres.
- Et là, curieusement, voilà que reviennent des membres de la famille, des agresseurs, qui de nouveau, qui de nouveau, cherchent quoi, Olivier Fabre ? Ils ont clairement cherché à dissuader la mère qui allait faire soigner son fils aux urgences de porter plainte.
- Et ils ont même récidivé un peu après.
- Lorsque la mère est allée au commissariat pour, cette fois-ci, déposer sa plainte, pareil, grosse pression devant le commissariat pour la dissuader, pour la menacer et pour essayer de faire en sorte qu'elle taise cette affaire.
- Voilà, ça donne une idée du climat, ce que font régner ces bandes.
- Oui, alors je vais revenir sur ces bandes.
- La police, évidemment, est arrivée pour sécuriser et avant l'éventuelle nouvelle agression.
- Bien, Olivier Fabre, qui sont les agresseurs ? Les agresseurs, en fait, ils font partie d'un noyau, si vous voulez, de groupes, de familles, que j'appelle moins une sorte de clan, qui nous causent beaucoup de problèmes au quotidien.
- Des familles qui sont connues où, la délinquance est culturelle, en fait, elle se transmet de génération en génération.
- Mais des clans, des clans, quelles sortes de clans ? Des clans familiaux, vous avez 5-6 familles qui sont agrégées, plus ou moins cousins, alliés, etc.
- Et où, depuis plusieurs générations, c'est la délinquance qui est le quotidien de ces familles, que ce soit les parents, les enfants, les cousins, etc.
- Mais qui vivent à Mazamé depuis longtemps ? Oui, qui sont installés à Mazamé et sur les alentours depuis assez longtemps.
- Oui, qui se sont sédentarisés,...

Transcription générée par IA

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