Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Et 7h12, vous êtes sur Sud Radio, nous sommes avec Éric Henry, qui est délégué national Alliance Police.
- Éric Henry, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Le 21 septembre, c'était un samedi, le corps de Philippine est retrouvé enseveli dans le bois de Boulogne.
- L'étudiante à l'université Paris-Dauphine, en troisième année, était portée disparue depuis la veille.
- L'ADN d'un suspect est retrouvé sur la scène de crime.
- Ce suspect a été identifié, les forces de l'ordre ont pu le localiser dans la région d'Annecy, dans la journée d'hier, puis en Suisse, avant de l'interpeller.
- Ils l'ont notamment retrouvé grâce à son téléphone portable, mais aussi parce qu'il avait utilisé la carte bleue de Philippine après le meurtre.
- Vous confirmez ces informations ? Bonjour, oui, tout à fait.
- Oui, oui, tout à fait, je confirme ces informations.
- Permettez-moi d'abord d'avoir une pensée envers la famille, qui vient véritablement.
- Bien sûr.
- Vous imaginez le traumatisme subi par les proches, qui ont découvert le corps de la jeune femme à moitié ensevelie dans le bois de Boulogne.
- Effectivement, cet individu, âgé de 22 ans, a été interpellé en Suisse.
- Il s'agit d'un Marocain sous OQTF, qui a eu l'obligation de quitter le territoire français, c'est-à-dire un individu en situation irrégulière, qui avait été condamné pour viol en 2019 à 7 ans d'emprisonnement.
- Il avait effectué les deux tiers de sa peine, libéré en juin.
- En juin 2024, placé dans un centre de rétention administrative.
- À Metz, je crois.
- Oui, dans l'Est de la France, effectivement, et libéré le 3 septembre de ce CRA, de ce centre de rétention administrative.
- Et puis, malheureusement, vous connaissez la suite, cet horrible homicide qui a eu lieu envers cette jeune femme.
- De ce que nous savons, le soir des faits, l'individu aurait retiré de l'argent.
- Dans un distributeur automatique à Montreuil, avec la carte bancaire de la victime.
- Et effectivement, le travail d'exploitation effectué par les limiers, par mes collègues de la police judiciaire, au travers de différents domaines, je dirais la téléphonie, la vidéosurveillance, notamment à Montreuil, lors du retrait d'argent, l'ADN et d'autres, évidemment, techniques d'enquête ont permis rapidement, en tout cas, de remonter sur cet individu, et lequel a été interpellé.
- Un peu plus tard, comme vous l'avez dit.
- Oui, à Genève.
- À Genève, effectivement.
- En collaboration avec la police suisse, j'imagine.
- Alors, oui, tout à fait.
- On est pleinement dans le cadre de la coopération internationale, des échanges réguliers entre les différents services de police judiciaire des pays frontaliers.
- Là, en l'espèce, la France et la Suisse, il y avait urgence, vous vous en doutez bien, parce qu'on avait un prédateur dans la nature.
- Et il fallait absolument l'interpeller très rapidement pour éviter que ce récidiviste...
- commette de nouveau des faits similaires, parce qu'il y avait un véritable risque.
- Oui, puisqu'il avait une première fois commis un viol.
- Il avait été, sur une jeune femme de 23 ans, il avait été condamné à...
Transcription générée par IA