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Par avec Germain Kuen

Mort de Philippine : Les étudiants de Dauphine sous le choc


Témoignage : les étudiants de Dauphine sous le choc après la mort de Philippine
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Un crime odieux et atroce, Emmanuel Macron exprime l'émotion de toute la nation française.
- Il s'agit évidemment du meurtre de Philippine, étudiante de Paris-Dauphine, dont les obsèques auront lieu aujourd'hui à Versailles, dans la cathédrale il y aura beaucoup de monde.
- On attend jusqu'à 1500 personnes, ça va commencer je crois vers 13h, ça va durer plus de 2h aujourd'hui.
- Il y aura la famille, il y aura les amis, il y aura probablement beaucoup d'étudiants de Paris-Dauphine.
- Germain, bonjour.
- Bonjour.
- Germain QM, vous êtes étudiant à Paris-Dauphine, président du syndicat étudiant UNI Paris-Dauphine.
- Il y aura une délégation d'étudiants de Dauphine aujourd'hui aux obsèques de Philippine ? Alors oui, il y a certains d'entre nous qui iront individuellement, mais oui, il y a des étudiants qui seront présents, bien sûr.
- Je crois qu'un rassemblement est aussi prévu dimanche.
- Oui, en effet, il y a un rassemblement prévu dimanche après-midi à Danfay-Rochereau et à Paris.
- Un rassemblement pour dire quoi ? Pour exprimer évidemment son chagrin, mais pour dire quoi ? Pour dire déjà qu'on est tous sous le choc, pour avoir une pensée déjà, et j'ai une pensée ce matin pour les proches de Philippine, sa famille, ses amis, je leur dis évidemment qu'on les soutient dans cette épreuve.
- Elle n'aura même pas connu ses 20 ans. Je ne la connaissais pas directement, mais c'était quelqu'un de généreux, c'était une jeune femme très intelligente.
- Aujourd'hui, la communauté dauphinoise est sous le choc.
- Donc, ces derniers jours, et là, et là, ce week-end.
- L'heure est plutôt au recueillement, à l'unité.
- Une minute de silence a déjà été organisée lundi à Dauphine, à l'initiative d'étudiants.
- Donc, voilà, ce sera encore une fois un moment de recueillement.
- J'imagine que l'ambiance est pesante à Dauphine.
- Philippine est sortie, elle est sortie de l'université, de la fac, en pleine journée, et elle a été assassinée, tuée.
- Assassinée, nous verrons.
- C'est l'enquête qui dira s'il y a préméditation ou pas, mais elle a été tuée tout près de la fac de Dauphine.
- Il faut le rappeler.
- Oui, les circonstances sont encore assez troubles.
- Normalement, elle devait rejoindre le métro pour rentrer chez elle.
- Mais effectivement, on l'a retrouvée aux abords du bois de Boulogne, à un endroit où elle ne devait pas être.
- Donc oui, là, il y a un sujet d'insécurité qui se pose depuis assez longtemps concernant le bois de Boulogne.
- Il n'y a pas de sujet d'insécurité aux abords immédiats de Paris-Dauphine, mais c'est vrai qu'au niveau du bois de Boulogne, on a une atmosphère d'insécurité croissante ces dernières années.
- Vous en parlez, évidemment, depuis l'annonce du drame, vous en parlez beaucoup entre vous, les étudiants, j'imagine, Germain ? Oui, oui, il y a quand même, dans la communauté étudiante à Dauphine, il y a un sentiment d'incompréhension, de peur quand même.
- C'est un drame.
- Il y a un acte barbare qui n'a jamais été commis, là, dans l'histoire de l'université.
- On...

Transcription générée par IA

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