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Par avec Peer de Jong

Attentat à Tel Aviv et missiles tirés depuis l’Iran : Israël frappé


Guerre au Proche-Orient : Attentat à Tel Aviv et missiles tirés depuis l’Iran… Israël frappé
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avant de parler de Michel Barnier, de ses propositions, de ce qu'il a annoncé hier, je voudrais que nous revenions évidemment sur la situation au Proche-Orient et notamment en Israël.
- Entre 180 et 200 missiles ont été tirés par l'Iran vers Israël.
- Des missiles hypersoniques, pas tous mais beaucoup, qui sont extrêmement rapides.
- L'Iran frappera toutes les infrastructures d'Israël s'il est attaqué.
- Parce que les Israéliens ont dit qu'ils allaient répliquer.
- L'Iran, à son tour, veut répliquer en cas de réplique israélienne.
- C'est évidemment le conflit qui s'élargit et des réactions, notamment la réaction d'Emmanuel Macron qui demande absolument à cesser le feu.
- Emmanuel Macron qui condamne avec la plus grande fermeté les nouvelles attaques de l'Iran contre Israël.
- Je demanderai à Olivier Faure quelle est sa position tout à l'heure entre 8h30 et 9h.
- Mais pour en savoir plus sur les missiles utilisés notamment par les Iraniens, nous avons la chance d'avoir avec nous Pierre de Jong qui est colonel, qui est spécialiste des questions d'armement, qui préside de l'Institut Témis.
- Pierre de Jong, bonjour. Bonjour.
- Bonjour. Pierre de Jong, ces missiles iraniens qui ont pratiquement tous...
- Qu'est-ce que je dis pratiquement ? Ils ont été interceptés, Pierre de Jong, interceptés par les Israéliens, mais aussi par les Américains, par les Jordaniens.
- Comment peut-on intercepter entre 180 et 200 missiles ? D'abord, c'est vice-répétitif, parce que vous savez qu'au mois d'avril, il y a eu la même séquence avec quasiment le même nombre de missiles et de drones.
- Les drones, c'est un peu plus compliqué parce qu'ils volent plus bas et ils sont plus lents.
- Donc on arrive moins à les voir quelque part.
- Le missile monte très haut dans l'atmosphère.
- Il redescend ensuite.
- C'est la cible.
- Donc déjà, je dirais que les cibles étaient plus faciles quelque part à atteindre.
- La deuxième chose, c'est que le dôme de fer, et puis complété par un système américain qui est extrêmement performant, avec deux bateaux qui sont actuellement en Méditerranée, le système était extrêmement performant parce qu'il est sur trois couches.
- C'est un système qui intercepte les premiers missiles à très forte hauteur, un deuxième à mi-hauteur, et le troisième niveau quasiment au sol.
- Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, ce dôme de fer démontre à l'évidence qu'il est extrêmement performant.
- C'est pour ça qu'on arrive à le détruire.
- Pourquoi ? Parce que vous avez une informatique extrêmement élaborée sur le terrain qui calcule en temps réel, à partir des cibles qu'on a identifiées sur des radars, qui calcule en temps réel, si vous voulez, quel est le missile qui va taper le premier sur le sol.
- Parce qu'en fait, l'informatique est capable de déterminer la cible.
- Et donc le système s'automatise naturellement et donc ils vont tirer naturellement sur les cibles qui vont atteindre le sol le plus vite possible.
- Oui.
- Donc c'est extrêmement élaboré et ça fonctionne très, très bien.
- C'est la deuxième fois que ça fonctionne et ça...

Transcription générée par IA

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