Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- Il est 7h13, je le disais, c'est à la une.
- La France qui entre le budget à l'Assemblée, à partir de ce soir, et puis les inondations encore sur le terrain.
- Pourquoi ? Parce qu'il y a un lien.
- On va demander des efforts à des collectivités locales, besoin d'économies, mais il y a des endroits, comme chez vous, en Ardèche, Olivier Amarane, vous êtes avec nous, président du département de l'Ardèche, où vous, on vous demande de faire des efforts, mais vous voudriez que ce soit pris en compte dans ce budget, c'est ça ? Bien sûr, on l'a soulevé tout de suite, bien évidemment, avec l'ensemble des élus du territoire, mais pas que depuis, malheureusement, les intempéries.
- Ça fait trois semaines qu'on se bat avec tous les départements de France pour dire, en gros, on a un vrai maillage territorial entre les forces de sécurité civile, les pompiers, les forces de l'ordre, les services techniques, bien sûr, avec tous les élus.
- Il ne touchait surtout pas à ce socle, parce qu'il peut y avoir des vrais problèmes en termes de sécurité, et malheureusement, depuis bientôt 72 heures, on se rend compte que ce maillage territorial tient, parce qu'il y a des moyens qui sont importants, notamment, moi, au niveau du département, si on touche aux finances du département, je ne peux plus financer correctement mes sapeurs-pompiers.
- Oui, et pourtant, vous êtes à l'air, vous le savez, il faut faire quand même des économies sur le terrain, pour le budget, en fait, globalement.
- Bien sûr, mais je ne m'en cache pas, enfin, il faut être honnête, Emmanuel Macron nous a laissé un gouffre financier abyssal, il a augmenté la dette de plus de 60% depuis qu'il est aux manettes, avec plus de 3 000 milliards d'euros de dette pour nos enfants.
- Il faut qu'on participe à l'effort national, il n'y a aucun souci là-dessus, je l'ai même dit dans des tribunes, ce qu'il faut, c'est qu'on puisse avoir en face l'effort que va effectuer l'État, notamment dans les différentes agences, et à ce compte-là, nous, on contribuera.
- Moi, ce que je voudrais, pour revenir sur les intempéries, c'est que Michel Barnier, qui connaissait, parce qu'en 1995, il avait créé le fameux fond Barnier, qui a très bien fonctionné, notamment pour les événements climatiques, des éboulements que j'ai connus sur mon canton, où il y a eu 80% de subventions.
- Moi, je demande, avec les élus locaux, un fond Barnier 2, pour qu'on puisse, sur les intempéries, notamment ce qui a été vécu en Ardèche, mais pas que, nos voisins de la Haute-Loire aussi ont été beaucoup impactés, qu'il y ait un fond Barnier qui puisse rassurer tout le monde, et qu'on ait la reconnaissance d'état de catastrophe naturelle, pas en 3 mois, mais en 10 jours.
- Oui, c'est ça.
- Où en êtes-vous? Où, sur le terrain, certains entreprises ne vont pas pouvoir retravailler, reprendre? C'est très dur, on a...
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