Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Patrick Roger.
- C'est à la une donc, les agriculteurs qui menacent de nouvelles manifestations à partir de la mi-novembre.
- C'est le cas principalement de la FNSEA et des jeunes agriculteurs.
- Nous sommes avec Quentin Le Guillou qui est secrétaire général de Jeunes Agriculteurs, c'est réalier en Eure-et-Loire.
- Qu'est-ce qui vous pousse, Quentin Le Guillou, à ressortir les tracteurs sur les routes des manifs et des blocages ? Alors, on va refaire un petit tracé.
- Quand on se souvient des manifs qu'on a pu faire, tout sur le mois de janvier, février, l'année dernière, on avait demandé des réponses.
- Le gouvernement à l'époque de M. Attal nous a fait beaucoup de promesses.
- On s'attendait à beaucoup de choses.
- On a travaillé ensemble, tous les agriculteurs avec le gouvernement, pour faire une mise en application de ces mesures-là.
- Est arrivé le gouvernement qui a décidé de voir autrement les nouvelles législatives, etc.
- Un nouveau gouvernement.
- On a attendu, nous on a continué de travailler, on a proposé des choses, on a proposé un texte pour la rentrée.
- Aujourd'hui, le nouveau gouvernement est là.
- Le gouvernement a aujourd'hui toutes les cartes en main pour faire avancer le sujet agricole.
- Moi, j'ai envie de vous dire, la détresse agricole est aujourd'hui pire qu'elle ne l'était au mois de janvier.
- Avec tous les aléas climatiques.
- Qu'on comprenne.
- Déjà sur les promesses, il y avait eu des promesses de simplification des règles et puis de nouvelles aides.
- Ce n'est pas arrivé dans les fermes, ça, c'est ça ? Non, pas en totalité.
- Sur la toute volée des simplifications, aujourd'hui, on n'a rien vu de nouveau.
- Sur les aides, on peut parler FCO, MHE.
- FCO, c'est FF Cataract.
- MHE, une maladie aussi sur le bovin.
- Les agriculteurs ont commencé à perdre des bêtes au mois de janvier, février, l'année dernière, à l'hiver 2024.
- Ça va faire un an.
- Et là, enfin, l'argent commence à arriver.
- Rendez-vous compte, on a des agriculteurs qui ont dû prendre.
- Des courts termes pour payer les animaux le manque qu'ils auront plus, malheureusement, emmenés à l'écarissage.
- Enfin, rendez-vous le moral, la psychologique pour les agriculteurs.
- Et enfin, ça arrive sur cette partie-là.
- Mais il en manque encore quand ? Énormément.
- Tout le volet simplification.
- Aujourd'hui, on appelle l'État à mettre la main un petit peu à la patte.
- Au niveau des PGE, les PGE, c'est les vraies garanties de l'État ou du moins du cash sur les exploitations.
- On a 90% des exploitations qui ont fait des mauvaises récoltes cette année.
- Que ça soit en grande culture, en vignes, en arbots.
- Derrière, vous voyez tous les aléas climatiques qu'on a pu avoir, tous les sanitaires qu'on a pu avoir.
- Sur ces aléas, vous demandez des aides, quoi, les PGE.
- Aujourd'hui, il faut pouvoir accompagner.
- On a besoin d'argent pour ré-ensemencer ces nouvelles années.
- Aujourd'hui, les agriculteurs, il y a une grande partie qui sont au bout du bout.
- Et puis, quand nous-mêmes, on va...
Transcription générée par IA