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Par avec Anne-Cécile Violland

Pourquoi Bruxelles ouvre une enquête contre Temu, géant de la fast-fashion ?


La Commission européenne a ouvert une enquête contre le site de commerce en ligne d'origine chinoise Temu
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous connaissez certainement Temu, qui est le site de vente en ligne chinois qui vend de très nombreux produits.
- Il n'y a pas que des vêtements sur Temu. Vous connaissez d'autres sites de vente en ligne chinois.
- Eh bien, je suis en direct avec Anne-Cécile Violand, qui est députée Horizon de Haute-Savoie.
- Bonjour, Anne-Cécile Violand.
- Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes l'auteur d'une proposition de loi visant à freiner les géants de la fast fashion.
- Pourquoi ? Pourquoi ? Parlons-nous de ce sujet ce matin, parce que Bruxelles ouvre une enquête contre Temu, géant chinois.
- La Commission européenne ouvre cette enquête contre le site de commerce en ligne soupçonné d'agir insuffisamment contre la vente de produits illégaux potentiellement dangereux.
- Est-ce que ces sites vendent des produits potentiellement dangereux, Anne-Cécile Violand ? Malheureusement, c'est une certitude. Ces sites vendent énormément de produits dangereux, quels qu'ils soient.
- Il y avait un chiffre qui m'avait frappé pendant le travail sur la loi.
- 95% des jouets vendus sur Temu ne sont pas conformes à la réglementation européenne.
- On est dans quelques semaines à Noël. Il faut absolument que cela se sache.
- Exemple des choses très très bêtes, tout simplement des jouets pour les bébés dont des toutes petites pièces sont détachables et donc ingérables.
- Ce n'est pas possible du tout. Le problème de Temu, c'est qu'il n'y a aucun contrôle.
- Donc, comme il n'y a pas de magasin physique, tout se fait évidemment par vente par correspondance.
- Et il n'y a aucun contrôle sur les produits. Il y a un sujet justement au niveau de la loi européenne et c'est aussi au travail.
- C'est par exemple qu'en dessous de 150 euros, il n'y a pas de taxe de douane.
- Donc, si on modifie et c'est une volonté européenne, ce sera aussi un moyen de pouvoir contrôler davantage ces envois.
- J'ai compris, Anne-Cécile Violand. C'est là où l'Europe est importante.
- Le travail de la Commission européenne, l'exécutif bruxellois qui joue maintenant le rôle de gendarme du numérique dans l'Union européenne, il faut le savoir, va examiner les risques liés à la conception addictive du service de vente en ligne, y compris les programmes de récompense aussi.
- Il y a le danger, mais aussi il y a la manière dont on attire les clients.
- Absolument. Et ça, c'est complètement novateur. C'est une loi qui avait été votée en 1922.
- C'est le Digital System Act et qui dit que les plateformes...
- doivent absolument mettre en place des pratiques qui permettent, un système qui permette de lutter contre les pratiques opaques et les contenus illégaux.
- Donc, c'est par exemple de pouvoir produire des notices.
- Quand ils vendent un produit, des notices qui sont lisées par tout le monde et même compréhensibles par un enfant, par exemple.
- C'est un changement majeur dans l'Europe.
- Ça veut dire que là, aujourd'hui, on ne flique pas les utilisateurs de ces plateformes.
- On va surveiller les plateformes de...

Transcription générée par IA

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