Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Adrien Clouet, bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Vous êtes député LFI de Haute-Garonne.
- Adrien Clouet, après les violences d'Amsterdam, votre collègue de LFI, Marie Messmer, affirmait en réponse à un tweet de Fabien Roussel que les supporters israéliens n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs, mais parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide.
- Bien, il y a eu réaction du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, qui a signalé à la justice les propos de la députée Marie Messmer.
- Et vous avez répliqué immédiatement dans un message sur X, je le cite, le ministre de l'Intérieur et ses journalistes de préfecture sont des petites frappes fascistes.
- D'abord, petites frappes fascistes, le ministre de l'Intérieur, et qui sont ces journalistes de préfecture ? Oui, monsieur Retailleau est là depuis une cinquantaine de jours au ministère de l'Intérieur.
- Il ne se passe pas 48 heures sans qu'il tente de baïonner.
- Un ou une députée d'opposition en signalant la justice des propos qui sont politiques.
- Parce qu'on peut être d'accord, on peut être en désaccord.
- Mais enfin, on ne va pas régler en justice les moindres accords ou désaccords politiques.
- Monsieur Retailleau est quelqu'un qui a une idéologie politique.
- Il faut le prendre au sérieux, d'ailleurs, je m'étonne.
- Il est fasciste ? Ah ben voilà, exactement, c'est là-dessus que je voulais aller.
- Est-ce qu'il est fasciste ? Je pense qu'il s'inscrit dans une idéologie fasciste, monsieur Retailleau.
- Pourquoi ? Il est fasciste, attendez.
- Vous me répondez, je pense qu'il s'inscrit dans une idéologie fasciste.
- Moi, je vous pose une question toute simple.
- Est-ce que vous pensez qu'il est fasciste ? Je pense que monsieur Retailleau appartient à ce courant de pensée en France, du fascisme français.
- Vous pensez qu'il est fasciste ? Je pense que lorsqu'on parle de français de papier, comme le fait monsieur Retailleau...
- Vous dites que Bruno Retailleau est fasciste.
- Est-ce que je peux vous répondre ? Non, c'est vous qui devez me répondre, Adrien Chloé.
- Est-ce que Bruno Retailleau est fasciste ? J'essaye de vous répondre.
- Quelqu'un qui dit, donnez-moi trois exemples, qui parle de français de papier, c'est-à-dire qui hiérarchise en reprenant l'idéologie et les termes des mouvements d'extrême-droite des années 30.
- Par contre, lorsqu'on parle d'origine ethnique, pour expliquer le comportement des gens, lorsqu'on s'estime hostile à l'état de droit, c'est lui-même qui l'a dit, je pense que tout cela constitue une partie importante en France de la matrice fasciste.
- Et donc, lorsqu'on se saisit de tous ces propos, si on y croit vraiment, oui, on est fasciste.
- S'il le dit sans y croire, alors il n'est pas fasciste, mais il est quand même très dangereux.
- Mais vous pensez qu'il est fasciste ? Je ne sais pas s'il croit à ce qu'il dit.
- S'il croit réellement à ce qu'il dit, il est fasciste.
- Vous ne savez pas pourquoi.
- S'il croit réellement à ce qu'il dit, il est fasciste.
- Les députés de préfecture, parce que je n'ai pas...
Transcription générée par IA