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Par avec Quentin Le Guillous

Pourquoi les Jeunes Agriculteurs s’opposent au Mercosur


Les Jeunes Agriculteurs s’opposent fermement aux négociations entre l’UE et le Mercosur
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Les agriculteurs sont en colère et nous avons avec nous Quentin Le Guillou qui est secrétaire général des Jeunes Agriculteurs.
- Bonjour Quentin Le Guillou.
- Bonjour.
- Merci, vous êtes agriculteur à près de 100 km de Paris, pas un petit peu moins.
- Oui, c'est ça, dans les Évines, Yves-Yves-Neurélois.
- Céréalier ? Céréalier.
- Céréalier.
- Bien, autour de Paris, Quentin Le Guillou, il y a, la semaine prochaine, le 18 novembre, le début d'un G20.
- Et lors de ce G20, certains pays de l'Union Européenne, je pense à l'Espagne et l'Allemagne, poussent, poussent la Commission Européenne à signer un accord entre l'Union Européenne et le Mercosur.
- Le Mercosur, ce sont plusieurs pays, plusieurs pays d'Amérique du Sud, il faut bien le rappeler, cinq pays, le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, le Paraguay et la Bolivie.
- Bien, cet accord entre l'Union Européenne et le Mercosur, vous n'en voulez pas, pourquoi ? Bon, plusieurs raisons.
- Le Mercosur, ça fait maintenant quoi, une vingtaine d'années ? 20, 25 ans qu'il traîne depuis les années 2000.
- Systématiquement, c'est l'alimentaire, l'agriculture qui est mis dans une monnaie d'échange pour aller envoyer des voitures au Mercosur, pour aller échanger nos productions européennes.
- Ok, c'est une chose, pourquoi pas ? Il faut qu'on puisse faire du libre-échange, il faut qu'on puisse travailler, il n'y a pas de problème.
- Sauf que là, on est en train de nous annoncer qu'on va aller prendre de la viande bovinaise, de la vigne, du sucre, qu'on va aller prendre de la volaille.
- Du riz, du miel, du soja ? C'est ça. Alors, en échange, on va vendre du, on va vendre du.
- Oui, on va vendre des voitures, des machines, des produits pharmaceutiques.
- Et même des fromages et du vin.
- Oui, bien sûr, bien sûr. Mais comment ces produits qui vont arriver en France se seront en termes de normes ? Nous, on a nos normes françaises européennes, il n'y a pas de GM, il n'y a plus de nourriture animale, de farine animale, crise vache folle dans les années 90, tout ça c'est fini chez nous.
- On nous parle, quand il y avait eu 4 ou 5...
- 5 agriculteurs qui s'étaient rassemblés pour faire une ferme des mille vaches dans le nord de la France, tout le monde s'était offusqué. Par contre, quand on va prendre du Brésil, des fermes qui font 10, 15 mille vaches où elles ne voient jamais un brin d'herbe parce qu'elles sont parquées sur de la boue, arriver dans les assiettes, dans nos assiettes, dans les assiettes de nos enfants, enfin, voilà, il y a un moment, il faut prendre un peu les agriculteurs, il faut arrêter de nous prendre un peu le poids.
- Donc vous dites au gouvernement français, tenez bon, Michel Barnier sera aujourd'hui à la rencontre d'Ursula von der Leyen pour essayer de l'infléchir, mais l'Espagne, l'Allemagne, entre autres, poussent pour la signature de cet accord. Il n'y a pas de politique européenne.
- Or, on a besoin...

Transcription générée par IA

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