Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Vous êtes au cœur de l'actualité le matin sur Sud Radio et nous sommes en direct avec Luc Smessart qui est le vice-président de la FNSEA. Bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Merci Luc. Luc, où en sont les feux de la colère ? Ah ben ils montent, ils montent. On a quasiment tous les départements qui se sont mobilisés depuis maintenant hier.
- On a vraiment l'intention de faire du bruit. On va bien sûr se diriger vers les préfectures, en tracteur, un peu partout dans France.
- On n'est pas là pour embêter les gens. On a donné les informations pour que justement ça circule bien.
- Et il faut absolument qu'Emmanuel Macron nous entende. Il ne s'agit pas qu'il prenne simplement la parole sur le tarmac.
- Il faut qu'il utilise son droit de veto parce que la France n'est pas toute seule.
- C'est l'Europe qui doit signer le traité avec le Mercosur. Soit il a une minorité de blocage.
- Soit...
- La France est un grand pays. Il est capable de mettre en place son droit de veto.
- Bien. Luc Smessart. D'ailleurs, de nombreux agriculteurs européens vous rejoignent et rejoignent le nom à l'accord Mercosur.
- Rassemblement devant les préfectures, sur les places et les ronds-points de l'Europe. J'ai vu ça.
- Contrairement à d'autres syndicats agricoles qui, pour l'instant, ne sont pas entrés dans la danse, mais qui veulent affamer les métropoles.
- Vous, ce n'est pas votre objectif ? Non, puisque moi, mon travail, le matin, c'est de m'occuper de mes animaux, semer mon blé pour nourrir les Français le mieux possible.
- Et donc, affamer à quelques semaines de Noël, ça ne serait juste pas possible.
- Je crois qu'aujourd'hui, on a la chance. 86% des Français nous soutiennent. 622 parlementaires.
- Je crois qu'aujourd'hui, le président de la République, finalement, il doit pouvoir la jouer facile.
- C'est qu'il a toute la France derrière lui.
- Soit il est...
- Soit il est isolé, soit il ne nous entend pas. Il est sourd. Et là, franchement, il aura du mal à revenir en France.
- Bien. Luc Schmessart, il aura du mal à revenir en France. C'est-à-dire, Luc ? Ça veut dire que, vous ne voyez pas, ça serait une vraie trahison que de signer un accord alors que toute la population française est derrière ses agriculteurs.
- Parce que, finalement, le Français l'a compris. Si on importe, si on délègue notre alimentation avec des modèles d'agriculture qu'on ne veut pas, c'est la France agricole qui va mourir. Et derrière, c'est les emplois. C'est surtout le bien manger qu'on connaît en France.
- Si les gens viennent aussi en vacances en France, c'est parce que la France, c'est belle, parce qu'elle est cultivée.
- Luc Schmessart, donc, première revendication, non, au Mercosur. Ensuite, il y a d'autres revendications, évidemment, les revenus des agriculteurs.
- Et puis les promesses, les engagements de l'hiver dernier. J'ai vu tout de même une petite avancée.
- Le contrôle administratif...
- Unique, promis par le gouvernement. Ça vous satisfait ? Alors,...
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