Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous, Pierrick Aurel, qui est président des Jeunes Agriculteurs. Bonjour.
- Bonjour Jean-Jacques.
- Merci d'être avec nous. Vous êtes éleveur bovin près de Cisteron, dans les Alpes de Haute-Provence.
- Et vous allez nous parler de vos bovins à Cisteron, race Aubrac, dans quelques minutes.
- Mais tout de suite, vous allez une nouvelle fois vous mobiliser et manifester aujourd'hui avec la FNSEA.
- Où, comment, sous quelle forme ? Écoutez, on reprend les mobilisations qu'on avait réentamées, notamment dans les semaines dernières.
- En fait, ce qu'on demande aussi, également, là, c'est de la simplification.
- On a eu le sujet du Mercosur, qui est sur la table, mais enfin, on voit...
- Aujourd'hui, à l'Assemblée Nationale, débat, puis vote, alors sans contrainte, évidemment.
- Mais tout de même, on voit une opposition générale au Mercosur, ça vous rassure.
- Et la France, d'ailleurs, aurait rallié à sa cause la Pologne. Je ne sais pas si vous confirmez.
- Je confirme. On a enfin la Pologne avec.
- Nous, on a l'Italie aussi, qui a rejoint la semaine dernière.
- Donc, on voit aussi un mouvement plutôt contradictoire en Espagne.
- Donc, c'est de nature à nous rassurer. Le travail est européen sur le Mercosur.
- Mais aujourd'hui, on a aussi besoin de levrer les freins et d'alléger les contraintes qui pèsent en agriculture.
- Et c'est ça qu'on s'apprête à dénoncer cette semaine dans nos mobilisations.
- Et notamment à Bruxelles. Tout à l'heure, j'écoutais dans le journal un producteur de noisettes, du Tarn-et-Garonne ou du Lot-et-Garonne, je ne sais plus, qui nous disait « Moi, je suis... » « Je suis un ravageur. Je ne peux pas utiliser le produit que l'on utilise pour lutter contre ce ravageur, que l'on utilise partout ailleurs en Europe. Ce n'est pas normal. » Non, c'est ça qu'on dénonce. On a un certain nombre de molécules qui sont interdites en France, qui sont autorisées chez nos voisins européens.
- Mais là encore, on a aussi un sujet autour des conditions d'utilisation de ces molécules.
- Bien souvent, on a des règles plus importantes en France pour limiter l'utilisation de ces produits-là.
- Ce qui fait qu'en fait, on n'est pas compétitif, ne serait-ce que par rapport à nos voisins européens.
- Vous, jeunes agriculteurs, quelles sont vos premières revendications ? Écoutez, on a un sujet sur le revenu, la compétitivité et finalement l'exercice de notre métier, parce qu'aujourd'hui, on est tellement sous contrainte qu'on a du mal à capter du revenu, qu'on a du mal à faire notre métier. Et puis plus grave que ça, qu'on a du mal à installer et à renouveler les générations d'agriculture.
- Alors justement, installer, renouveler les générations, il y a beaucoup de jeunes agriculteurs qui ont envie de s'installer aujourd'hui en France ? Oui, il y a un certain nombre de jeunes qui sont dans les lycées agricoles, qui sont aussi...
- Par ailleurs, des fois, sur un autre parcours professionnel, qui ont envie de se reconvertir, d'aller vers l'agriculture, parce que ça fait sens.
-...
Transcription générée par IA