Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h14, notre premier invité. Je rappelle que nous sommes ici à Lyon, à l'occasion de la Fête des Lumières, dans le studio de Sud Radio.
- Et nous avons notre premier invité qui est Thierry Marx. Thierry Marx, que vous connaissez bien, chef cuisinier, président de l'Union des métiers de l'hôtellerie et de la restauration.
- 72e congrès annuel de l'UMI qui se déroule en ce moment à Lyon. C'est la dernière journée. Thierry Marx, bonjour.
- Bonjour. Merci d'être avec nous. Deux ministres devaient venir, mais ils ne viendront pas.
- Non, j'ai passé au typex le début de mon discours. Et c'est dommage parce qu'on reporte des dossiers qui sont en cours dans nos métiers.
- Et une grande inquiétude dans nos métiers de l'hôtellerie et de la restauration. Aujourd'hui, c'est 20 restaurants qui ferment par jour.
- En France ? 20 restaurants ferment par jour en France ? Exactement. Et les présidents de tribunaux de commerce commencent à nous tirer la manche parce qu'il y a une vraie inquiétude.
- Alors 20 restaurants ferment par jour en France, mais il y a des fast-foods qui ouvrent partout en France.
- Oui, et c'est pour ça qu'on voulait reparler de cette loi sur le fait maison qui protégerait le mot restaurant dans un projet de loi.
- Mais ce projet-là, il faut l'inscrire.
- Je vais revenir sur le fait maison. Mais vous avez d'abord réaction en tant que chef d'entreprise.
- Parce que je rappelle les chiffres. Je rappelle les chiffres. 175 000 restaurants en France.
- Ça fait partie du patrimoine. On parlait du patrimoine des Toits de Paris tout à l'heure.
- Mais ça fait partie du patrimoine. 175 000 restaurants en France.
- Plus de 17 000 hôtels, établissements de nuit. Donc Thierry Marc, ça fait partie du patrimoine.
- Et 1 600 000 salariés.
- Et oui, c'est pas une virgule dans les misérables.
- Le premier syndicat de France.
- Exactement. Et on le prouve à chaque fois. Mais ce premier syndicat de France, il est là pour travailler avec les acteurs économiques.
- Il n'en est pas moins vrai que ce sont des chefs d'entreprise et qui ont besoin de visibilité.
- Et aujourd'hui, on est dans une période de glaciation parce que rien n'est fait.
- Alors, rien n'est fait. La censure, vous avez suivi ça de près tout de même.
- De près. Quelle est votre réaction ce matin devant, finalement, est-ce que vous qualifiez le comportement des députés d'inconséquent ? Alors, je vais vous dire ce qui remonte. Mon avis en tant que citoyen n'intéresse finalement que moi.
- Mais ce qui remonte des adhérents, c'est cette volonté de ne pas trouver de solution.
- De ne chercher que des coupables et de n'être que sur des trajectoires assez...
- personnels de planification électorale. Voilà ce qui remonte un petit peu aujourd'hui de l'ensemble des acteurs économiques de mon métier qui me disent, écoute, c'est dommage. C'est vraiment navrant de voir des gens qui sont élus pour trouver des solutions et...
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