Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- La colère des agriculteurs ne faiblit pas.
- Depuis plusieurs jours, les permanences de députés sont visées par des actions des agriculteurs, des députés de tous bords, je vous en donne quelques-uns.
- Boris Vallaud du PS, Élise Leboucher LFI, François Hollande, Benoît Biteau Vert, Pascal Markowski du Rassemblement National, Delphine Bateau, Sandra Marceau de Renaissance.
- Lionel Candelon, bonjour. Bonjour.
- Merci d'être avec nous. Merci de me recevoir.
- Vous dites, nous voulons remercier nos politiques en totalité d'être des cons, pardon, j'emploie les mots que vous employez, plutôt que des défenseurs du monde agricole financier.
- Quelle action préparez-vous ? Alors nous, on prépare un mur des cons, tout simplement, avec 579 bottes érigées sur l'axe principal du département du Gers, à compter de demain matin.
- On en a marre de l'école maternelle, tout simplement, de l'Assemblée nationale, qui aujourd'hui ne représente absolument plus les Français, ni encore moins les agriculteurs.
- Au lieu d'être au travail, comme ça devrait être le cas depuis un an, ils n'ont rien fait, il n'y a rien qui arrive.
- Ça fait une décennie qu'on attend des mesures concrètes, etc.
- Et aujourd'hui, on n'a absolument rien.
- On a un président qui est totalement absent de la scène agricole depuis les manifestations de janvier, de l'hiver dernier.
- Et on a une présidente de l'Union Européenne qui, elle, n'en a rien à faire des agriculteurs puisqu'elle vient de les sacrifier en disant qu'il n'y aura plus de négociations sur le Mercosur.
- Donc voilà, aujourd'hui, là on est en manifestation ce matin au péage de l'A62 à Toulouse.
- On a 50 camions de CRS pour 50 agriculteurs.
- C'est ça la réponse de l'État et de nos politiques aujourd'hui.
- Voilà, tout simplement.
- Donc il y en a marre, on n'en peut plus.
- Toutes nos trésoreries sont à sec.
- Moi j'ai des gars, ils sont à sec.
- Là, il leur manque 50 000 euros de trésorerie pour terminer l'année.
- Et on n'en peut plus.
- On est obligés de faire… Et sans budget, rien ne se passe pas.
- Mais on n'a plus d'interlocuteurs.
- Ça fait deux fois cette année, on est la risée du monde entier, ça fait deux fois cette année qu'on n'a plus de gouvernement, qu'on n'a plus d'interlocuteurs.
- Et on se permet d'aller faire la morale aux autres pays du tiers-monde.
- Là, on a des blindés qui viennent faire face aux agriculteurs.
- Voilà, ça y est, ils sont en train de se mettre en place.
- On a trois véhicules blindés qui viennent faire face aux agriculteurs.
- Alors c'est quoi la solution ? On va se foutre sur la gueule avec les CRS aujourd'hui ? On ne peut même pas contrôler les camions alors qu'ils sont remplis de marchandises qui nous sont interdites aujourd'hui.
- On n'a plus le droit de fabriquer, nous en France, des agriculteurs.
- Et on a des camions qui sont remplis de marchandises importées qui dérogent toutes les règles que nous,...
Transcription générée par IA