Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Le cyclone Chido, Chido sur Mayotte, a ravagé Mayotte.
- Témoignage ce matin sur Sud Radio de Michela Claudie, qui est conseillère déléguée en charge de la coopération régionale à Kaoueni, qui est une agglomération, l'une des agglomérations qui a été le plus touchée sur l'île de Mayotte.
- Michela, bonjour.
- Oui, bonjour.
- Bonjour. Kaoueni, c'est à quel endroit ? C'est loin de Mamoudzou, la capitale ? Non, pas du tout. En fait, Kaoueni, ça se trouve carrément dans la capitale-chef-lieu Mamoudzou.
- Si vous voulez, c'est carrément la commune Langlobe-Pulse de Banga, c'est-à-dire les maisons en tôle.
- Ça a été fait des opérations en amont.
- Mais aujourd'hui, c'est la nature qui fait...
- qui fait son travail.
- Donc, du coup, ce que je pourrais vous décrire sur ce passage de ce cyclone si violent qui a ravagé toute l'île, et non seulement à Kaoueni, comme ce qu'on discute ce matin, mais ce cyclone a carrément ravagé toute l'île.
- Et du côté de Kaoueni, là où je suis, parce que c'est moi qui travaille en collaboration avec la directrice de l'établissement du lycée professionnel de Kaoueni.
- Oui.
- C'est un centre d'hébergement qu'on a mis en place, en fait, qui est décrété par le maire, pour qu'on puisse accueillir tous les sinistrés venant des hauteurs de la commune de Kaoueni.
- Voilà. Comprenons bien.
- Parce que si vous voulez...
- Michela, Michela, vous m'entendez ? Oui.
- Michela, expliquez-nous bien ce que vous voyez après le passage de ce cyclone.
- Tout est autour de vous.
- Autour de vous.
- Vous disiez tout à l'heure, les fils sont tombés, les arbres entravent les routes, les pneus des voitures sont crevés, il y a de la tôle partout. C'est cela ? Tout à fait, c'est bien cela.
- Du côté de notre mairie, on essaie de faire le nécessaire avec toute la volonté des agents, qu'on remercie énormément.
- Et cela, depuis la veille du cyclone jusqu'à aujourd'hui, tout le monde est sur le terrain pour essayer de...
- faire circuler ses concitoyens, parce qu'eux, ils ont aussi leur travail, eux, ils ont aussi d'autres tâches à faire par rapport à les dégâts qu'ils ont subis durant le passage de ce cyclone Shido.
- Donc, du coup, aujourd'hui, on se retrouve sur une route qui est complètement, on va dire, coincée.
- Malgré, j'insiste, eh bien, malgré, malgré la volonté de nos agents municipaux.
- Bien sûr, mais Michela, dans ce quartier de Manuzo, la capitale, il y a beaucoup, beaucoup de bidonvilles, des bidonvilles qui ont été soufflées, mises à terre par la violence du cyclone.
- Je voudrais juste vous préciser, vous avez dit Mamoudzou, Mamoudzou, c'est le chef-lieu, Mamoudzou, c'est la capitale.
- C'est surtout à Kaouini, là où je suis.
- Effectivement, il y a des bidonvilles qui se trouvent carrément en hauteur du quartier, si vous voulez, et pour y aller, c'est inaccessible, inaccessible.
- Et pour vous dire que ce cyclone a fait son travail à ravager tous ces misantoles, tous ces bangas, mais c'est,...
Transcription générée par IA