Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- Même pendant cette période des fêtes, et vous en avez l'habitude désormais depuis le début de la semaine, entre 7h et 10h, on est au plus proche de vous.
- Restaurateur, producteur, sauf ceux qui ne se réveillent pas évidemment, mais ça arrive même au meilleur, mais aussi du côté des agriculteurs.
- Bonjour Véronique Leflocq.
- Oui, bonjour. Joyeux Noël.
- Merci, joyeux Noël à vous. J'espère que vous avez passé un agréable réveillon.
- Oui, en famille, pour être en forme dès le matin, pour aller traire des vaches, et puis faire notre travail comme tous les jours de l'année.
- Voilà, la France qui travaille, la France qui écoute Sud Radio.
- Vous êtes présidente de la coordination rurale, vous êtes une habituée de cette antenne.
- Comment va l'agriculture en cette fin d'année ? Comment vont les agriculteurs ? Est-ce qu'ils sont rassurés potentiellement des derniers mouvements politiques ? Ou alors c'est vraiment passé comme une lettre à la poste ? C'est la même ministre, rassurée, inquiète, comment ils sont ? Eh bien, je dirais que les agriculteurs sont dans le même état d'esprit qu'une grande majorité des Français.
- On n'en peut plus du... En même temps, du gouvernement, c'est les fêtes, c'est Noël, c'est des moments de famille où on devrait nous foutre la paix.
- Vous connaissez le slogan de la coordination rurale, foutez-nous la paix, laissez-nous travailler, on veut juste bien vivre, comme tout le monde.
- Et là, on nous passe en douce un nouveau gouvernement.
- Oui, il fallait le faire. Est-ce que c'était le moment ? Est-ce que ces passations de pouvoir avaient lieu ? Est-ce qu'il faut tous ces cérémoniales ? Je pense que tous les Français n'en ont que faire de tout ça.
- Nous, en agriculture, on garde notre ministre.
- J'ai envie de dire...
- Alain Dijonbar, heureusement peut-être pour vous.
- Alain Dijonbar, heureusement.
- Personnellement, quand on est sur une pente qui va dans le bon sens, puisque ça n'a rien à voir avec le ministre précédent, Marc Fesneau, sur... Je n'ai rien contre la personne, mais en termes d'avancée, je pense qu'elle a pris davantage au sérieux le dossier.
- Et maintenant, ce qu'il nous faut, nous, et comme beau cadeau de Noël, on ne l'aura pas, mais c'est un vrai changement.
- Franchement, j'aimerais la revoir avec un bonnet de Père Noël, de Mère Noël, et qu'elle nous dise, j'ai bien compris, vous allez enfin pouvoir bien vivre tout ce qui est normes françaises, on va s'aligner sur les normes européennes, vous aurez du revenu, on va s'attaquer à ceux qui ne vous payent pas, les industriels, les coopératives, et on va vous mettre des boucliers fiscaux pour que vous ayez une maîtrise de vos charges, l'énergie, le social, et que tous les consommateurs puissent avoir accès à cette alimentation française et que les contrôles passent de nos fermes sur tout ce qui est importé et qui ne correspond pas à nos normes.
- Et enfin, vous serez rassurés, et nous...
Transcription générée par IA