Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Frédéric Brindel.
- 7h39, c'est à la une, François Bayrou se rendra à Mayotte dimanche et lundi.
- Les habitants isolés attendent de l'aide.
- Quelle est la tendance ? La tendance n'est pas bonne.
- Mayotte placée sous vigilance orange pour forte pluie et orage.
- Les questions se multiplient.
- Alors, nous avons, vous savez, nos interlocuteurs réguliers, privilégiés sur Sud Radio, là-bas à Mayotte, et avec l'un des habitants qui est avec nous.
- Bonjour.
- Bonjour à vous.
- Bonjour Romain.
- Alors, bon, régulièrement, on vient vous voir.
- Vous habitez à Mayotte depuis 15 ans.
- Vous êtes un peu nos oreilles, nos yeux pour Sud Radio.
- Déjà, retour sur cette actualité.
- Vigilance orange pour forte pluie.
- C'est considérable, les pluies qui sont en train de tomber en ce moment.
- Oui, depuis hier, on est en vigilance orange.
- Et c'est vrai que les pluies n'arrangent pas la situation, puisqu'elles sont les suites malheureuses de ce cyclone.
- Et c'est vrai que beaucoup n'ont pas de toit, des pluies stagnantes, des déchets qui sont dans les rues.
- Ça n'aide pas, effectivement.
- Est-ce que, finalement, ces pluies continuent d'aggraver la situation ? Est-ce que de nouvelles problématiques se présentent avec ces fortes pluies ? Eh oui, comme je vous disais, la problématique qu'on a, c'est aujourd'hui des pluies qui s'accumulent, qui vont stagner et qui seront peut-être vecteurs de maladies, sachant qu'on est sortis du choléra il n'y a pas si longtemps que ça, et que les déchets dans les rues sont aujourd'hui massifs.
- Bon, Romain, je le disais, vous habitez depuis 15 ans à Mayotte.
- Vous, dans quelle situation êtes-vous ? Dites-nous où vous vous trouvez.
- Vous êtes à Mamoudzou, la capitale ? Où êtes-vous exactement ? Non, moi, je suis dans le nord.
- Je suis à Kongou.
- Alors, je suis à 10 kilomètres de Mamoudzou, là où l'œil du cyclone a franchi Mayotte, a traversé Mayotte, et fait de Mamoudzou à la zone nord des conséquences très importantes en dégâts matériels.
- Pour notre part, on a eu des dégâts matériels de transport, plus des toitures qui se sont envolées avec les inondations, les vents qui ont détérioré des habitations en dur.
- Donc, imaginez ce que cela a pu créer dans des habitations précaires.
- Sur votre quotidien, déjà, premièrement, peut-être le point le plus important, le rationnement d'eau, il n'est pas régulier et il dépend de certains créneaux, c'est ça ? Oui, absolument.
- Des distributions ont été mises en place.
- Elles ont été, d'abord, plus ou moins régulières et puis, là, elles essaient, enfin, tant que possible, de rentrer dans le territoire parce que beaucoup de personnes n'ont pas d'eau potable encore aujourd'hui et c'est vraiment un risque, le risque majeur de distribuer et d'avoir accès à cette eau potable, c'est vraiment la priorité des priorités.
- Elle n'est pas régulière et beaucoup de zones éloignées du centre de Mamoudzou sont touchées.
- Peut-être la deuxième priorité, l'électricité.
- Où en êtes-vous ? Alors, pour notre part, nous, l'électricité a été rétablie depuis...
Transcription générée par IA