Retranscription des premières minutes du podcast :
- François Bayrou a atterri, accompagné de cinq de ses ministres.
- Le premier ministre promet d'annoncer des mesures concrètes.
- Quinze jours après les ravages du cyclone Shido, le nom du programme a déjà été annoncé.
- Alors ça fait très marketing bien sûr.
- Ça s'appelle Mayotte Debout.
- Quinze jours après le passage du cyclone Mayotte et toujours en urgence humanitaire.
- Faisons un point tout de suite sur place avec notre invité Shadi Amin qui est directeur en charge des opérations à Mayotte pour l'ONG ACT-AID.
- Bonjour Shadi Amin.
- Bonjour.
- Je prononce bien votre nom déjà.
- Oui tout à fait.
- Bon très bien.
- Une première question parce que c'est vrai qu'on est un petit peu surpris de votre présence.
- Comment s'est décidée votre intervention ? C'est rare une ONG en action sur le sol français, non ? Oui effectivement nous on intervient dans 43 pays, dans tous les continents, dans les pays qui sont en crise.
- La décision d'intervenir ici a été prise immédiatement après le cyclone.
- C'était principalement à cause du degré de dégâts que le cyclone a causé ici.
- Nous avons aussi été contactés par nos partenaires qui étaient très intéressés à financer des actions humanitaires pour répondre aux besoins à Mayotte.
- Donc ACT-AID a réagi très rapidement.
- Une équipe de réponse d'urgence est arrivée sur place quelques jours après le cyclone.
- Quand vous dites vos partenaires, ce sont des entreprises privées, c'est ça ? Alors nous avons des partenaires, oui, des entreprises privées.
- Ça c'est une partie de nos financements.
- Nous avons aussi une autre partie de certaines collectivités qui nous financent aussi.
- On reçoit aussi du soutien grâce aux dons de solidarité.
- Oui d'accord.
- Donc en fait, on est bien d'accord, le gouvernement français finalement a acté la présence d'ACT-AID.
- Pardonnez-moi le petit jeu de mots, mais en tout cas, il y avait une urgence et une obligation d'ailleurs à votre présence.
- Ce qui pose d'ailleurs beaucoup de questions, mais nous allons y revenir.
- Alors Frédéric de Saint-Sernin, votre président d'ACT-AID, a donné hier une interview dans le JDD.
- Il souligne que la France n'est pas habituée à faire face à des urgences liées au désastre climatique d'une telle ampleur.
- Ça s'est vérifié encore.
- La France n'a pas réagi comme on doit réagir a priori habituellement ? Alors là, quand on voit la situation aujourd'hui, comme vous l'avez bien souligné, 15 jours après le cyclone, il y a encore énormément de besoins.
- Et là, je ne parle pas de la réhabilitation ou la reconstruction.
- Je parle vraiment des besoins très essentiels au niveau des infrastructures essentielles.
- L'endommagé, si on parle de réseaux d'eau potable, l'accès à l'eau potable est très limité.
- Aujourd'hui, il y a plus de 15 jours de cyclone.
- L'accès à l'électricité, au niveau de l'électricité, aujourd'hui, moins de la moitié de la population avait retrouvé l'électricité.
- Le retablissement complet pourrait encore prendre plusieurs semaines selon les autorités.
- La télécommunication, les réseaux sont partiellement retablis avec environ 50% de couverture.
- Mais certaines communes, notamment au...
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