Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- Allez, c'est à la une, la nuit de la Saint-Sylvestre, le réveillon, le passage à une autre année.
- Autant d'événements à célébrer, souvent entre amis, avec la famille, pour ceux qui en ont évidemment.
- Souvent l'isolement, l'exclusion, la désocialisation frappent et cette nuit consacrée à la fête devient une nuit de cauchemars.
- Aussi, certains aident, certains ont cette bonté de cœur et d'âme pour accompagner ceux qui sont dans le besoin.
- Nous sommes avec Rachel Cohen, la directrice adjointe de la Cité de Refuge de l'Armée du Salut dans le 13e arrondissement à Paris.
- Bonjour Rachel et bonne année à vous.
- Bonjour, très bonne année à vous aussi.
- Oui, merci, merci. On rappelle l'Armée du Salut qui est rattachée à la religion protestante, c'est ça.
- Alors la Congrégation Armée du Salut, tout à fait, c'est une congrégation.
- Et en revanche, la Fondation Armée du Salut aujourd'hui a des activités complètement laïques et détachées, séparées de la congrégation.
- Voilà, pour bien rappeler tout ça.
- Alors, parlons de cette Cité Refuge, parce que c'est un endroit, on va dire, ô combien magique d'une certaine manière.
- Cette Cité Refuge, ça veut être un établissement social.
- Véritablement, véritable ensemblier d'insertion, pour reprendre des termes.
- C'est quoi exactement ? Comment est venue cette idée ? Alors, la Cité Refuge, c'est né il y a 90 ans.
- Et c'est une idée conjointe de l'Armée du Salut, qui avait une mécène qui était la princesse Sanger de Polignac.
- Et qui, avec l'architecte Le Corbusier, ont décidé de construire un établissement pour l'Armée du Salut.
- Et pour les personnes en situation de précarité.
- Et du coup, on accueille depuis 90 ans 300 personnes en situation de précarité.
- Alors, des situations très diverses.
- Des hommes, des femmes, des familles, des couples.
- Voilà, au sein de ce bâtiment qui est situé dans le 13e arrondissement, dans le sud de Paris.
- Bon, vous me voyez venir.
- Évidemment, Rachel Cohen, 300 personnes, c'est parce que c'est un chiffre limité.
- Mais l'idée serait de dire que plus on avance et plus il y a des demandes, ou pas, finalement ? Alors oui, sur Paris, évidemment, il y a de plus en plus de demandes.
- Après, nous, au départ, en fait, le lieu, il accueillait 600 personnes, mais dans des conditions plutôt très précaires.
- Des énormes dortoirs très collectifs.
- Et aujourd'hui, du coup, on accueille 300 personnes, mais dans des bonnes conditions, avec des chambres individuelles, des petites fenêtres, des sanitaires.
- Pour que les gens puissent vivre dans des conditions dignes.
- Et comme ça, se reconstruire aussi dans des conditions dignes qui leur permettent de se projeter un peu pour la suite.
- Parce que ce qu'on leur souhaite, c'est surtout une suite.
- En dehors de notre établissement, une fois qu'ils sont rentrés.
- Évidemment. La nuit de la Saint-Sylvestre, le 31.
- On n'oublie pas ce que vous avez fait également le 24, pour le réveillon de Noël.
- Moment particulièrement important.
- Qu'avez-vous fait ? Alors, vous...
Transcription générée par IA