Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité ce matin, Johan Gillet, qui est député Rassemblement National du Gard.
- Johan Gillet, bonjour. Merci d'être avec nous.
- Alors aujourd'hui, discours de politique générale de François Bayrou.
- D'abord, qu'attendez-vous de ce discours ? Pas grand-chose malheureusement, je le crains.
- François Bayrou est un soutien de la première heure d'Emmanuel Macron.
- Les Français, eux, veulent à juste titre la rupture.
- François Bayrou a composé un gouvernement avec ceux qui ont déjà eu la destinée du pays entre leurs mains et qui ont tous échoué.
- Donc je crains malheureusement qu'il n'y ait pas grand-chose à attendre.
- Pour autant, laissons-lui dérouler sa feuille de route cet après-midi.
- Écoutons-le, voyons s'il décide de rompre définitivement avec la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
- Ça pourrait être une bonne surprise, mais ne soyons pas naïfs, je n'y crois pas trop.
- Bien, une motion de censure sera déposée par la France Insoumise.
- Elle sera soumise au vote jeudi.
- Est-ce que vous la voterez ? Est-ce que le Rassemblement National, vous-même à titre personnel et votre parti, votera cette motion de censure ? On a toujours été très clair.
- La censure, c'est un acte grave.
- C'est un acte politique fort.
- Et on ne censure pas comme ça sur simplement quelques paroles du Premier ministre.
- Donc vous ne censurez pas ? On attend des actes.
- Vous ne censurez pas ? Nous souhaitons, nous, au Rassemblement National, peser de toutes nos forces pour obtenir des choses positives.
- Pour les Français.
- Il n'y a pas de raison de censurer tout de suite, maintenant, là, sans qu'il y ait des actes qui soient négatifs pour les Français.
- Quand nous avons censuré Michel Barnier, c'est parce qu'il y avait un danger réel pour la France, pour l'économie française et pour les Français.
- Puisque Michel Barnier présentait un budget qui allait, une fois de plus, faire la poche aux Français, avec 40 milliards d'euros d'impôts et taxes supplémentaires pour les Français et pour les entreprises, qui allait alourdir le coût du travail, qui allait augmenter le budget de l'AME au profit des clandestines, bref, Michel Barnier a franchi les lignes rouges.
- Donc, nous nous disons, très clairement, là, tout de suite, maintenant, il n'y a pas de raison de censurer, a priori.
- En revanche, si François Bayrou franchit les lignes rouges et fait les poches aux Français et aux entreprises et continue dans la même direction, alors là, oui, notre main ne tremblera pas pour censurer.
- Bien. Donc, vous ne censurez pas, là, immédiatement, mais vous vous réservez le droit de censurer, évidemment, à l'occasion du budget.
- Si j'ai bien résumé, Johan Gillet, c'est bien ça.
- Merci.
- Les lignes rouges. Et si le Premier ministre ne respecte pas le Rassemblement national, ne respecte pas nos électeurs et franchit les lignes rouges dont les Français ne veulent pas ? Alors, vous demandez l'abrogation de la réforme des retraites.
- François Bayrou n'annoncera pas l'abrogation de la réforme des retraites.
- Il annoncera peut-être...
Transcription générée par IA