Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Notre invité de ce matin, Nathalie Goulet, qui est sénatrice UDI de Lorne, auteure de « L'argent du terrorisme » aux éditions du Cherche-Midi.
- Nathalie Goulet, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Avant de parler argent du terrorisme, je voudrais que nous commentions.
- D'abord, vous avez voté le budget hier au Sénat.
- Ah oui, oui, oui.
- Et pourquoi ? Parce qu'il faut absolument un budget.
- Il faut un budget pour le fonctionnement de l'État, il faut un budget pour les collectivités.
- En responsabilité, il faut vraiment un budget.
- Et puis l'image qu'on donne à l'international, on ne peut pas rester comme ça sans budget.
- Bien. Nathalie Goulet, vous avez fait voter, dans le cadre de ce budget, un amendement contre l'avis du gouvernement et contre l'avis de beaucoup de responsables politiques, vous allez comprendre pourquoi, afin de mettre fin aux avantages des anciens présidents de la République et anciens premiers ministres.
- Avantages, voitures personnelles, bureaux, c'est cela les avantages ? Mais il y a aussi la sécurité.
- Non, la sécurité n'est pas en cause.
- Elle n'est pas inclue, ça c'est normal, parce que de toute façon, vous avez quand même une situation globale qui est assez dangereuse et des gens qui peuvent porter atteinte.
- Donc là, la sécurité est maintenue.
- C'est les autres frais qui le sont.
- Alors quels sont ces frais ? Vous avez chassé ces frais, en quelque sorte.
- Ça représente quoi ? 2,8 millions par an ? Oui, c'est ça.
- Alors ça a l'air dérisoire, mais si vous comparez avec la retraite d'un agriculteur à 600 euros par mois qui s'est levé tous les matins, c'est une somme qui est importante et puis c'est un principe.
- C'est-à-dire que, évidemment, c'est normal que l'État assure un espèce de service après-vente des anciens présidents et des anciens premiers ministres qui ont beaucoup servi la France.
- Mais à un moment, il faut juguler les frais dans une période où, évidemment, on fait la chasse au gaspille.
- Ça veut dire que si c'est adopté par l'Assemblée nationale, l'État ne paiera plus ces frais-là ? Voilà.
- Ça représente quoi ? Par exemple, pour un bureau d'un ancien président de la République ? Alors, comme c'est lui qui choisit son bureau...
- Ah bon ? Oui.
- C'est lui qui choisit et puis l'État paie ? Exactement.
- Ah bon, d'accord.
- Donc ça peut aller...
- Ça peut être au-dessus de 15 000 euros par mois, par exemple.
- Au-dessus de 15 000 euros par mois ? Oui.
- Parce qu'il y a un bureau, mais il y a aussi un secrétariat.
- Voilà.
- Oui, oui, mais ça, le secrétariat, les frais de personnel, c'est jusque 3 après 5 ans.
- 7 en fin de fonction.
- Et puis, au bout de 5 ans, ça diminue à 3 personnes.
- Plus les avantages.
- Mais si vous voulez, ce qu'il faut, c'est que l'État, qui dispose quand même de beaucoup de bureaux et de très beaux bureaux dans Paris, mette un bureau à disposition...
Transcription générée par IA