Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Nous sommes à Plouerden, non, pas Plouer, Plouéderne, dans le Finistère.
- À Plouéderne, dans le Finistère, 4h du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, des intrus fractures.
- Des portes vitrées de la coopérative agricole Porcine-Evelep dans le Finistère.
- Donc, le président d'Evelep, Philippe Bizien, est avec nous. Bonjour.
- Bonjour, M. Bourdin.
- Merci d'être avec nous. Donc, ça s'est passé dans la nuit de vendredi à samedi.
- Des éco-terroristes, je les qualifierais d'éco-terroristes, entrent dans vos bâtiments.
- Et que se passe-t-il ? Détruisent tout et mettent le feu ? Déjà, c'était une équipe très organisée, puis c'était ganté, cagoulé.
- Et effectivement, ils ont détruit.
- Ils ont eu une folie de destruction.
- Ils ont cassé des vitres et puis ils ont jeté des engins incendiaires à l'intérieur du bâtiment.
- Voilà. Des engins incendiaires, incendie et des dégâts considérables.
- Oui. Alors, il y a des dégâts, évidemment, très importants, des centaines de milliers d'euros.
- On est au travail pour remettre ça en état et faire en sorte que les salariés de notre coopérative, parce que je rappelle qu'une coopérative, ce n'est que des agriculteurs qui mettent ensemble des moyens, pour leur apporter des services, que notre coopérative puisse reprendre normalement.
- Oui. C'est ce collectif, le collectif qui a revendiqué cet acte, dit « Even up, even up, marche sur la tête et va à l'encontre des intérêts du monde paysan ».
- Le groupe, ce groupe d'activistes, dénonce un modèle agricole où un paysan se suicide tous les jours.
- Alors, aujourd'hui, il y a plein de gens qui veulent faire le bonheur des paysans contre leur gré.
- Nous, on est aujourd'hui...
- La deuxième coopérative avec nos agriculteurs.
- Nos agriculteurs peuvent partir quand ils veulent, nos éleveurs.
- Et donc, s'ils sont là, c'est qu'on leur apporte quelque chose.
- C'est eux qui la payent.
- C'est leur maison.
- C'est leur coopérative.
- Moi, j'en suis que le président élu.
- Ce n'est pas ma chance.
- Donc, je suis juste censé les représenter.
- Et dans notre coopérative, en plus, on a tous les modèles possibles.
- On a du label rouge.
- On a du bio.
- Enfin, on a vraiment tout.
- Notre dénominateur commun, c'est qu'on est éleveur de porc.
- Vous êtes éleveur de porc.
- Quels porcs élevez-vous en tout, tout le coopérateur ? Sur la coopérative, on est autour de 4 millions de porcs.
- 4 millions de porcs ? Oui, on a 680 éleveurs.
- On est la deuxième coopérative en France sur ce secteur-là.
- Alors, je sais que vous avez voulu vous agrandir et que ça avait suscité l'opposition de certains riverains et des recours en justice.
- Oui, alors, je fais parfois, effectivement, l'objet, je vais dire, je suis au centre des débats, mais en fait, à travers ma personne, c'est plutôt l'élevage qu'ils attaquent.
- Et puis, je représente aussi, comment dirais-je, l'élevage au niveau national dans différentes instances.
- Donc, je suis une belle cible pour ces gens qui ne veulent plus d'élevage dans nos campagnes.
- Mais plus d'élevage,...
Transcription générée par IA