Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 7h13, c'est en sortant de son collège vendredi en début d'après-midi, de son collège d'Épinay-sur-Orge, que Louise a disparu.
- Son corps a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi à 900 mètres environ de son collège, dans l'Essonne.
- Donc nous sommes avec Alexandre Touzé, qui est vice-président en charge de la sécurité au conseil départemental de l'Essonne.
- Alexandre Touzé, bonjour.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous. J'entendais les témoignages évidemment de tous les habitants d'Épinay, les habitants des communes voisines, les parents de tous ces enfants qui vont dans ce collège d'Épinay. On ne se sent plus en sécurité.
- Évidemment, c'est la peur qui règne, Alexandre Touzé.
- Oui, et elle est suscitée par le fait qu'on ne connaisse pas vraiment les éléments de l'enquête.
- On n'a rien qui rattache à la victime.
- Au lieu ou même à la famille. Et donc, on se dit que ce fait aurait pu être rattaché à une autre victime.
- Et je pense que c'est ce qui contribue en fait à la peur aujourd'hui. C'est le manque d'éléments matériels qui permet de comprendre ce qui est arrivé.
- Oui, et puis je me mets à la place des parents. Alexandre Touzé, il y a un criminel ou une criminelle ou un couple, je ne sais pas, qui est dans la nature.
- Oui.
- Tout à fait. C'est ce qui, en fait, aujourd'hui, suscite l'inquiétude. C'est qu'on ne sait pas.
- Alors, il faut raisonner cette inquiétude. Il faut, bien sûr, accompagner ces jeunes.
- Ça va être le travail de la cellule d'écoute qui sera mise en place ce matin par l'Éducation nationale.
- Et c'est toute la difficulté, essayer de surmonter cette peur, notamment pour les jeunes.
- Mais il y aura des professionnels qui seront là pour les accueillir.
- Pour essayer, autant que faire se peut, de raisonner cette peur qui est légitime.
- Mais on doit aussi savoir la raisonner.
- D'après ce que vous savez, les enquêteurs n'ont aucune piste.
- Écoutez, aujourd'hui, on a une famille qui n'est pas identifiée comme étant problématique.
- Au moins, là, on a une jeune adolescente qui n'est pas du tout identifiée comme étant problématique.
- Et on n'a pas de circonstance de temps ou de lieu qui rattache ce crime à...
- Il y a une ville précise, vous voyez, c'est une ville calme.
- Il n'y a pas de... Il y a deux villes de l'Essonne qui sont très...
- Enfin, qui sont structurellement violentes.
- On pourrait avoir des doutes sur tel ou tel fait.
- On aurait une famille qui serait défavorablement connue.
- On pourrait rechercher des pistes.
- Là, le problème, c'est que, visiblement, suite aux déclarations du procureur de la République, on n'a pas de piste, si vous voulez, sérieuse pour choisir une orientation et essayer d'expliquer ce crime odieux.
- On ne se sent plus en sécurité, répètent les habitants de la commune, des communes environnantes, plus généralement de l'Île-de-France.
- Vous entendez ça souvent. On ne se sent plus en sécurité, Alexandre...
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