Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Avec nous Isabelle Mescam-Alénaud, vice-présidente de l'association Antoine Alénaud.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous.
- Vous êtes la mère d'Antoine Alénaud, ex-femme de Yannick Alénaud, le chef cuisinier.
- Isabelle Mescam-Alénaud, le 8 mai 2022, sous l'emprise de l'alcool et au volant d'une voiture volée, plus tôt dans la soirée, un homme a percuté le scooter de votre fils, Antoine Alénaud, et il a été tué.
- Là, c'était samedi dernier, dans l'Ain.
- Que s'est-il passé dans l'Ain samedi dernier ? Eh bien, un homme, un homme de 24 ans, ivre et sous l'emprise de stupéfiants, a causé un accident dans lequel un enfant de 18 mois a trouvé la mort.
- L'autorobiliste a été mis en examen, placé sous contrôle judiciaire et laissé libre.
- Je dis bien laissé libre.
- Alors qu'il a déjà été condamné en 2022 pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.
- Il a été laissé libre.
- Le parquet, qui avait requis un placement en détention provisoire, a fait appel de cette décision.
- Un premier commentaire, Isabelle Mescam-Alénaud.
- Alors déjà, moi, je vais réagir en tant que maman et je suis terriblement, terriblement triste pour cet enfant.
- Une petite fille, terriblement triste pour la famille qui connaît le pire, c'est perdre un enfant, qui sera brisé à jamais.
- Qui ne s'en remettra jamais à cause de ce drame.
- Je suis terriblement consternée d'entendre que, encore une fois, un enfant a perdu la vie à cause de l'inconscience d'une personne.
- Lorsqu'on a bu ou on a consommé de l'alcool ou qu'on a pris des stupéfiants, on n'est pas en état de conduire.
- On met la vie des autres en danger, en plus de la sienne.
- Personne n'était, en plus, comme vous venez de le dire, récidiviste.
- Il a déjà été condamné en 2022 pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.
- Moi, je me mets aussi à la place de la famille parce qu'on a vécu la même chose.
- Nous, il a aussi été remis en liberté, sitôt les faits passés.
- C'est extrêmement violent pour les familles.
- On ne comprend pas.
- Pour nous, quelqu'un a commis l'irréparable et on le voit repartir libre comme si de rien n'était.
- C'est terriblement, terriblement violent.
- Isabelle Mescal.
- Tout à l'heure, je reçois le garde des Sceaux, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, de 8h30 à 9h.
- S'il était face à vous, quelles questions lui poseriez-vous ? Je lui dirais déjà quand est-ce qu'on va avoir une date pour revenir à l'Assemblée nationale pour pouvoir de nouveau parler de domicile routier.
- Donc, j'attends de lui, on attend désespérément une nouvelle date.
- On aurait dû être le 19 juin 2024, de retour à l'Assemblée nationale.
- Puisqu'il avait, la proposition de loi avait été déjà votée début 2024, puis il y avait eu quelques petites modifications, on était passé au Sénat.
- Puis il y avait eu quelques petites modifications, on était passé au Sénat.
- Là, on a dissolution de l'Assemblée nationale, le 19 juin a mis un coup d'arrêt à son adoption définitive.
- Donc, depuis nous, le 19 juin, on attend désespérément que, de nouveau, cette loi soit écrite rapidement à l'agenda du Parlement.
- Et pour qu'on puisse enfin aboutir à un vote définitif dans les pouvoirs.
- Oui, la création d'un délit d'homicide routier, le plus rapidement possible.
- Création d'un délit d'homicide routier qui changerait quoi ? Alors, énormément, puisque ...
- On va dire que le droit était en retard. Sur les faits de mérite de ces deux sociétés, il n'y avait que deux catégories domicilées, le volontaire et l'involontaire.
- L'homicide routier vient combler un vide juridique, Résistance à la personne qui, pour ses stakeurs, donc les autres procédures.
- en sanctionnant des comportements inacceptables.
- Le terme homicide involontaire, il est insupportable pour les familles.
- Consommer de la drogue ou de l'alcool avant de prendre le volant, c'est un acte volontaire qui met délibérément la vie d'autrui en danger.
- Donc cette loi, elle vise à adresser des comportements particulièrement dangereux sur la route, tels que les roues aiguës ou urbains, la conduite sans permis ou encore le délit de fuite, le refus d'obtempérer, la consommation d'alcool, la consommation de stupéfiants.
- Pour nous, l'objectif principal, il n'est pas d'alortir les peines, mais...
Transcription générée par IA