Braderie de Lille 2024 : les coquilles de moules seront utilisées pour faire des bancs

Retranscription des premières minutes du podcast :

- La braderie de Lille avait lieu ce week-end. Ça a été un succès. 2,5 millions de personnes présentes et pas moins de 500 tonnes de moules consommées.
- Alors que faire de ces coquilles de moules consommées ? Eh bien une entreprise a prévu de les recycler en lattes pour faire des bancs.
- Bonjour, Espérance Fancy. Bonjour.
- Et merci d'être avec nous. Soyez le bienvenu sur Sud Radio. Vous êtes le fondateur de cette entreprise qui va recycler ces coquilles de moules.
- Ça s'appelle Ethnici. D'abord, vous les avez déjà récupérées ou pas, ces coquilles de moules de la braderie de Lille ? Tout à fait. C'est un partenariat qu'on fait depuis 2018 avec la ville de Lille.
- Depuis 2018. Et alors là, pour cette édition, ça y est, vous avez pu les récupérer, ces coquilles, ou ça va... Vous allez les récupérer dans les prochains jours ? Alors oui, elles ont été captées.
- Elles ont été captées cette nuit par la ville de Lille et par les services de propreté de la ville de Lille. Là, elles sont dans des bennes et elles vont être transférées aujourd'hui pour être nettoyées.
- Alors vous, vous allez les récupérer une fois nettoyées ou vous vous occupez aussi de nettoyer ces coquilles ? Non, on s'occupe de l'ensemble du process. On a mis au point d'ailleurs l'ensemble du process du nettoyage jusqu'à la fabrication du produit fini.
- Alors racontez-nous ce processus. Comment vous passez de coquilles de moules à des lattes ? Alors il y a déjà cette phase d'hygiénisation, parce qu'on récupère les coquilles, mais on récupère aussi la chair qui va avec et potentiellement la sauce.
- Donc il y a cette phase d'hygiénisation pour avoir une coquille propre, inerte, techniquement inerte. Ensuite, on va broyer. Ensuite, il y a encore une phase de nettoyage, parce qu'il y a des pollutions, comme des gobelets en plastique ou les sèches à l'eau.
- Donc ça, c'est encore un autre traitement. Et après, on a une poussière qui est, elle, exploitable et qu'on va venir associer avec un autre déchet, en l'occurrence du calcaire qui est présent sur la métropole lidoise, un liant, un liant 100% recyclé pour les produits comme la peau à bougie. Et puis après, c'est du moulage.
- C'est incroyable quand même d'arriver à ce résultat-là. Ils vont servir à quoi ? C'est bon ce que vous le dites ? Cette opération, vous la faites depuis 2018 maintenant.
- C'est bon que vous produisez ensuite avec ces coquilles. Elles deviennent quoi ? Elles sont utilisées à l'île, mais elles sont finalement vendues sur tout le territoire.
- Alors on en fait des peaux à bougie, mais on en fait aussi du carrelage, des vasques, différents objets comme des plans de travail, mais aussi des manches de couteau.
- Et la nouveauté, c'est qu'on en fait maintenant des boutons, des boutons pour le textile.
- Ça peut servir à tout.
- C'est-à-dire que ça a des particularités intéressantes, finalement.
- Oui, oui, oui. Et c'est plutôt souple. Alors...

Transcription générée par IA