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Par avec Pierre Cuny

Les maires de l’agglomération Thionvilloise exaspérés par les incidents liés aux gens du voyage


Les maires de l’agglomération Thionvilloise sont exaspérés par les incidents liés aux gens du voyage
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Et ce matin, on parle d'une colère, la colère de 13 maires de l'agglomération thionvilloise dans la Moselle.
- Ils sont exaspérés par les incidents liés aux gens du voyage.
- Bonjour Pierre Cuny.
- Bonjour.
- Merci d'être notre invité ce matin sur Sud Radio.
- Vous êtes président de l'agglomération de Thionville, maire de Thionville dans la Moselle.
- Que se passe-t-il Pierre Cuny ? Que se passe-t-il exactement dans votre agglomération ? Quelque chose qui est vraisemblablement partagé par beaucoup d'autres territoires et par d'autres maires.
- Nous sommes aujourd'hui effectivement ulcérés, c'est véritablement un cri de détresse que nous lançons par des groupes de gens du voyage qui arrivent sur notre territoire.
- Le problème n'est pas de les stigmatiser, le problème est de respecter la loi.
- Or aujourd'hui, la loi Besson n'est plus assez répressive vraisemblablement et de toute façon pas appliquée.
- Nous sommes sur un territoire où nous sommes en règle vis-à-vis des aires d'accueil, donc le problème ne se pose pas.
- Les aires d'accueil ne sont soit peu ou pas utilisées, soit saccagées.
- Il faut savoir que depuis 2004, nous avons fléché plus de 10 millions d'euros à la fois sur les aires d'accueil à faire, à refaire, parce qu'elles ont été dégradées sur tous les vols de fluides.
- Il faut savoir que sur un territoire comme Thionville, j'ai estimé à plus de 250 000 euros le coût des vols de fluides, d'eau, d'électricité, de dégradation permanente lorsqu'ils s'installent sur des terrains de football, terrains sportifs, terrains publics, terrains privés.
- Et ceci devient insupportable et inadmissible.
- Il y a une république, on peut avoir des modes de vie différents, mais il faut au moins respecter les règles qui sont édictées.
- Aujourd'hui, si je vais aller jusqu'au bout, la loi Besson n'est absolument plus adaptée au mode de vie que nous subissons ici et là.
- Il faut qu'elle soit, la première des choses nous semble-t-il, c'est qu'il faut considérer comme un trouble à l'ordre public toute occupation illégale de terrain, alors qu'aujourd'hui ce n'est pas le cas.
- Pour prouver le désordre à l'ordre public, il faut effectivement qu'il y ait un retrait.
- Il faut qu'il y ait un retentissement en termes d'ordre public.
- Or, nous considérons qu'à partir du moment où nous sommes en règle avec la loi, toute occupation illégale devient un désordre à l'ordre public.
- Il faut désormais avoir quelque chose de beaucoup plus répressif en termes de dégradation.
- Vous imaginez que lorsque ces groupes quittent par exemple un terrain, le terrain de football, des terrains de football, des terrains de rugby, c'est parfois 10, 15, 20, 30, 100 000 euros qui sont remis derrière.
- On me prévient ce matin, vous voyez, juste avant votre interview, qu'on a à nouveau une dégradation sur des parkings relais où ils cisaillent les barrières, ils cassent les barrières et tout cela avec des coûts insupportables.
- Et donc c'est quelque chose d'insupportable.
- Il faut avoir une meilleure protection des élus, clairement, puisque aujourd'hui, et je vous le dis, il y aura un...

Transcription générée par IA

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