Retranscription des premières minutes du podcast :
- 6h50 sur Sud Radio, rendez-nous ce matin désormais en Normandie, du côté du Mont-Saint-Michel.
- Bonjour Géraud Payot de Montabert.
- Bonjour Massime.
- Merci d'être avec nous en direct ce matin.
- Vous avez réalisé un sacré exploit, puisque avec votre exosquelette, vous avez gravi le Mont-Saint-Michel.
- Je précise Géraud que vous êtes atteint de sclérose en plaques.
- Comment tout cela s'est passé Géraud ? Alors déjà, ça s'est très bien passé.
- C'est la première bonne nouvelle.
- C'est vrai.
- Parce que de pouvoir monter jusqu'au sommet du Mont-Saint-Michel, c'est quelque chose que je rêvais de faire depuis 20 ans.
- Ça fait 20 ans que je suis atteint de sclérose en plaques.
- Et donc je rêvais de pouvoir remonter là-haut, ce qui n'est pas possible aujourd'hui avec mon état de santé.
- Et depuis 4 mois, je travaille avec un exosquelette.
- D'abord 2 mois dans un centre de rééducation et puis après j'ai continué à progresser avec.
- Ce qui m'a permis d'envisager assez sereinement.
- De monter jusqu'en haut du mont, ce qui fait à peu près 300 marches.
- Et donc, c'est un événement qui en termes d'émotion a été très très fort.
- Racontez-nous pour les auditeurs en quoi consiste cet exosquelette.
- Ça fait un peu futuriste avec ces termes-là, mais c'est très présent.
- Oui, ça fait un peu futuriste.
- En fin de compte, un exosquelette, aujourd'hui, c'est des produits qui existent.
- En fin de compte, c'est une sorte d'armature en métal qui est posée sur mes jambes et attachée au niveau de la taille.
- Et en fin de compte...
- C'est une machine qui fonctionne à la fois d'un point de vue mécanique, d'un point de vue électrique et qui embarque aussi de l'intelligence artificielle.
- C'est-à-dire qu'il faut encore avoir à peu près un rayon d'une cinquantaine de mètres de marche pour pouvoir avancer.
- Et après, ça fonctionne un petit peu comme un vélo électrique.
- C'est-à-dire que j'ai une ici de mouvement et l'exosquelette va venir accompagner, amplifier mon mouvement.
- Va venir me faire avancer la jambe, la ramener derrière pour relancer le mouvement de marche, en fin de compte.
- Alors, ce n'est pas votre premier exploit, Géraud, puisque vous avez des exploits aussi marquants.
- Marseille en kayak, racontez-nous.
- Voilà, ça, c'était mon premier défi en 2017 quand j'ai dû arrêter de travailler à cause de l'évolution de ma pathologie.
- Et donc, à l'époque, j'avais fait Paris-Marseille en kayak, donc 55 jours, 21 kilomètres par jour, comme je dis toujours, avec mes deux moteurs, bras gauche et bras droit.
- Et donc, l'idée, c'était d'aller à rencontre des malades et de leur dire, c'est compliqué une maladie chronique, encore plus quand elle est dégénérative.
- Mais on peut faire, comme nous dit Saint-Exupéry, on peut avoir des rêves et faire de ces rêves une réalité.
- Et donc, c'était vraiment ça pour communiquer du positif.
- Ça, c'était en 2017.
- Vous en êtes la preuve et vous êtes également, Jérôme Pauille de Montabert, président de l'association Aventure Ustive.
- Racontez-nous un petit peu en quoi consiste cette association.
- Donc,...
Transcription générée par IA