single-emission.php

Par avec Michel Picon

Pourquoi faut-il maintenir les aides à l'apprentissage dans les petites entreprises ?


Michel Barnier pourrait annoncer une baisse des aides à l’apprentissage
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- C'est bon à savoir, cette question. Pourquoi l'apprentissage est-il si important pour nos petites et moyennes entreprises ? Cet après-midi, Maxime en parlait. Michel Barnier va prononcer son discours de politique générale.
- Il a prévu d'annoncer des économies, des économies importantes. Et pour faire ces économies, le Premier ministre pourrait annoncer une baisse des aides à l'apprentissage.
- Bonjour, Michel Picon. Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes le président de l'UDEP. C'est l'Union des entreprises de proximité.
- Ça vous inquiète, cette possible baisse des aides à l'apprentissage ? Bien oui, ça nous inquiète, parce que l'apprentissage, c'est un investissement pour notre jeunesse. Tous les jeunes qui passent par l'apprentissage trouvent un emploi derrière.
- C'est 67% d'intégration lorsqu'ils préparent un BEP. C'est 80% d'intégration lorsqu'ils préparent un CAP.
- Et bien évidemment, il faut accompagner ces formations pour une jeunesse qui a besoin de cela.
- Et donc je l'ai exprimé au Premier ministre. C'est le véritable succès du quinquennat, l'apprentissage.
- C'est la réussite d'Emmanuel Macron. C'est vrai que ça peut surprendre cette impression de faire un peu marche arrière, quoi.
- Vous en avez parlé au Premier ministre, vous le disiez.
- Oui, absolument. Évidemment, le volume financier fléchit.
- Le volume financier fléchit sur l'apprentissage a considérablement augmenté.
- Mais cela provient d'un fait, c'est que l'apprentissage a été étendu depuis 2020, après la crise sanitaire, aux entreprises de plus de 250 salariés, qui, elles, ont formé jusqu'à des bacs plus 5, bacs plus 6, des diplômes d'ingénieur. Même HEC, aujourd'hui, forme un apprentissage.
- Et donc la question qui se pose, est-ce que ces entreprises-là, est-ce que ces grandes entreprises ont besoin de l'aide qui est versée aux entreprises ? Et moi, je dis pas que c'est une aide. Je dis que c'est un accompagnement, parce que former un apprenti, ça coûte de l'argent à une petite entreprise.
- L'image d'Epinal de dire « Ah ben, ça fait de la main-d'œuvre pas chère », tout ça, c'est faux.
- Parce que lorsque vous avez un gamin à 16 ans qui rentre chez vous, le temps passé pour le former, pour lui expliquer, ça coûte de l'argent.
- Et il est normal que l'État soutienne, comme il le fait dans le système scolaire traditionnel. Voilà. Et donc, ben oui, nous sommes inquiets que cela casse la machine.
- Donc vous, ce que vous avez dit, Michel... Vous savez...
- ...Michel Picon au Premier ministre, c'est en gros « Nous, on a besoin, les entreprises de moins de 250 salariés, on a impérativement besoin de ces aides à l'apprentissage ».
- Donc réservons-le, réservons-les à ces entreprises. C'est ce que vous avez dit, ces entreprises de moins de 250 salariés.
- Absolument. Absolument. Il y a une économie à faire. Si on réserve aux entreprises de moins de 250 salariés, il y a une économie d'un peu plus d'un milliard d'euros.
- C'est énorme, ouais. Si on réservait simplement aux petites entreprises.
- Donc c'est un milliard de plus qui s'est ajouté dans les factures précédentes. Alors bon,...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/