Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est bon à savoir sur Sud Radio 6h50, cette question ce matin, la poste va-t-elle disparaître de nos communes rurales ? On se pose la question car l'Etat a décidé de baisser de 50 millions d'euros le budget alloué cette année à la poste pour faire fonctionner ses agences communales.
- Elles sont 17 000, 17 000 agences communales de la poste. Pour en parler, je reçois le président de l'association des maires ruraux de France.
- Par ailleurs, maire des Voivres dans les Vosges, bonjour Michel Fournier.
- Oui, bonjour.
- Et un grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Les petites agences de la poste sont-elles menacées, Michel Fournier ? Est-ce qu'on en est là aujourd'hui ? Oui, écoutez, ce qu'il faut retenir de cette annonce du président Philippe Valle de la suppression de ces 50 millions, c'est tout simplement déjà qu'il y a deux choses.
- La première, c'est qu'il y a un contrat. Il y a un contrat entre la poste et l'Etat.
- Et moi, je suis toujours... Voilà, j'aime pas trop que l'on déroge à une convention. Donc c'était un engagement. C'était un engagement de l'Etat pour ces 17 000 points postes.
- Eh bien, effectivement, ça risque d'accélérer, en fait, le retrait de certaines agences postales ou autres bureaux de tabac, etc., qui sont ces points relais.
- Et puis, d'autre part, le deuxième point qui est quand même important, c'est dans l'affichage. C'est dans l'affichage parce que les territoires ruraux ont déjà un sentiment d'être oubliés, d'être négligés, de ne pas avoir les services.
- Et on sait que la poste, c'est un peu comme l'école. C'est un peu un étendard. Et donc ça, c'est préjudiciable dans l'acceptation.
- C'est pas que le courrier. Il faut le dire dans les communes rurales.
- Ce sont plein de services différents. Et puis c'est un lieu d'échange, quoi, de vie aussi.
- Oui. Et puis vous avez raison. En plus de ça, la poste évolue puisque le courrier est moindre. Donc il y a de nouveaux services.
- La poste, c'est un nouveau facteur, en gros, qui, lui, a plusieurs missions maintenant. Donc tout ça, c'est un mauvais signe. C'est surtout un mauvais signe parce que ça va pas...
- C'est un nouveau facteur, en gros, qui, lui, a plusieurs missions maintenant. Donc tout ça, c'est un mauvais signe. C'est surtout un mauvais signe parce que ça va pas s'écrouler du jour au lendemain.
- Mais ça veut simplement dire qu'à un moment donné, eh bien, à force de retrait d'un service plus un petit service plus un petit service, on entretient encore une fois ce sentiment qu'il peut y avoir dans les milieux ruraux.
- Est-ce que, Michel Fournier, c'est important ? C'est important de le dire. On parle là d'une coupe budgétaire de 50 millions sur un budget qui est quoi ? De l'ordre de 160, 70 millions ? C'est cela, oui. Un tiers. C'est un tiers. C'est quand même énorme, quoi.
- Oui, c'est énorme. Encore une fois, c'est... Alors aujourd'hui, rien n'est...
Transcription générée par IA