Par Maxime Trouleau avec Franck Vasseur
Comment organiser des obsèques plus écologiques ?
Comment réduire l'impact écologique de ses funérailles ?
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sur Sud Radio.
- En ce vendredi 1er novembre, au jour de la Toussaint, peut-être mourir plus écolo en ce jour de la Toussaint.
- Oui, alors à première vue, cette phrase peut faire sourire, sauf que, en fait, pour de nombreux Français, eh bien c'est une vraie préoccupation.
- Bonjour Franck Vasseur.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.
- Vous êtes le directeur des pompes funèbres L'Autre Rive.
- Aujourd'hui, je le signale, une inhumation, c'est entre 622 et 833 kilos de CO2 rejetés dans l'air.
- Alors, moins pollués même après la mort.
- Franck Vasseur, est-ce que c'est une demande de plus en plus fréquente de la part de vos clients ? Est-ce que c'est aussi le cas de toutes les classes sociales qui viennent vous voir ? Alors, c'est une demande qui est de plus en plus récurrente, qui monte de plus en plus.
- Donc, il y a une conscience de la part d'un public en général pour pouvoir, pour avoir un impact écologique le plus faible pour des obsèques.
- Donc, vous avez de plus en plus de monde qui viennent vous voir, c'est ce que vous nous dites ? Il y a de plus en plus de demandes.
- Après, ce n'est pas 100% des demandes qui sont orientées écologiques.
- Mais moi, ça fait 15 ans que je fais ce métier.
- Et je constate effectivement une demande de plus en plus récurrente pour une réflexion globale sur l'impact que l'on peut avoir sur les obsèques de manière écologique.
- Alors, justement, avant de se tourner vers les solutions, quand on dit, Franck Vasseur, que l'on pollue au moment de notre mort, c'est-à-dire au moment de l'inhumation, voire même de la crémation, expliquez-nous, qu'est-ce que cela signifie ? On pollue parce que, sur différents aspects, on va polluer parce qu'on va abattre un arbre pour être inhumé ou crématisé.
- Le corps va être posé dans le cercueil.
- On pollue parce qu'on va utiliser un véhicule funéraire pour transporter le corps.
- On pollue parce qu'on va utiliser du gaz, parce qu'on va alimenter le crématorium avec du gaz.
- On pollue quand on creuse dans la terre, quand on fait du béton.
- On pollue quand on importe un monument en granit de Chine.
- Voilà, sur tous ces aspects-là, il y a un impact.
- Alors, après, le montant de CO2 que vous avez défini, je ne le connaissais pas, mais voilà.
- Oui, il y a plusieurs études qui ont été menées ces dernières années, qui sont assez importantes.
- Alors, du coup, comment fait-on, Franck Vasseur ? Quelles sont les solutions pour se tourner vers une solution plus soucieuse de notre environnement ? Eh bien, c'est simplement d'être assez pragmatique, en fait.
- Il y a une réglementation qui nous impose, de toute façon, d'utiliser un cercueil en bois ou, dans certains cas, en carton.
- Donc, dans le cercueil en bois, on n'est pas obligé de prendre un chêne centenaire.
- On peut utiliser des bois qui poussent rapidement, tels du peuplier.
- On peut prendre...
Transcription générée par IA