Retranscription des premières minutes du podcast :
- Générique Et ce matin, 6h46, parlons donc de l'expérience de mort imminente.
- Un film sort demain au cinéma, le 6 novembre, et nous sommes avec sa réalisatrice.
- Bonjour Sonia Barkala.
- Oui, bonjour.
- Alors, avant de parler de votre film, expliquez-nous ce que c'est que cette EMI, donc cette expérience de mort imminente qui touche 325 millions de personnes dans le monde.
- Alors, ce sont des personnes qui, suite à un coma, une opération, ont une sensation de décorporation, se retrouvent au plafond en observant la scène de leur réanimation.
- Ils se promènent dans les couloirs de l'hôpital.
- Parfois, pour certains, ils sont attirés par un tunnel avec au bout une lumière irradiante d'amour.
- Et certains voient leurs proches décédés leur dire que ce n'est pas leur heure et qu'il faut qu'ils reviennent.
- Alors, ça paraît un petit peu, quand on en parle, surnaturel, un peu folklorique.
- Tout ça est extrêmement sérieux.
- C'est ce que vous nous racontez, d'ailleurs, dans votre film.
- Exactement, oui, parce que certaines personnes, malgré que la plupart du temps, ils sont dans le coma, arrivent à percevoir ce qui se passe dans d'autres pièces.
- Et je recueille des témoignages de soignants qui confirment les perceptions de ces personnes.
- D'ailleurs, les scientifiques, d'ailleurs, sont aujourd'hui encore un petit peu décontenancés.
- Il n'y a pas vraiment d'explication rationnelle.
- En tout cas, les recherches se font, les progrès sont difficiles.
- Exactement, oui.
- Ils sont en route.
- Et l'idée est de montrer si ces perceptions sont réelles ou des hallucinations.
- Alors, comment vous avez eu l'idée de faire ce film ? D'où est venue votre idée de raconter, de donner la parole à ces gens, et notamment se confronter à ces EMI et aussi ces scientifiques ? Alors, l'idée, on va dire que moi, ce sont les témoignages d'EMI qui m'ont arraché d'une dépression et d'un suicide.
- Donc, j'aurai un peu ce qu'on m'a été donné.
- Vous avez été confronté directement ? Oui, j'ai vécu des...
- Disons que j'ai été plutôt...
- J'ai vécu des états modifiés de conscience.
- Je n'ai pas vécu une EMI, mais ce sentiment de décorporation, oui.
- J'ai même fait partie de la recherche en étant cobaye.
- Et en fait, l'idée, c'est vraiment de savoir où on en est de la recherche, en fait.
- Et je suis parti rencontrer des sceptiques avec des cas très troublants, comme des aveugles de naissance, comme des sourds.
- Et en gros, les sceptiques n'ont pas vraiment d'explication, mais des arguments qui m'ont servi, comme dans une enquête policière, à proposer un dispositif scientifique pour pouvoir tester si c'est des hallucinations ou pas.
- Quand vous dites sceptiques, c'est-à-dire ? Sceptiques, ce sont des gens qui ont des hypothèses différentes des pros, on va dire, NDE.
- Parce qu'aujourd'hui, il faut savoir qu'il y a deux hypothèses.
- L'hallucination ou l'hypothèse de la conscience non locale.
- Que la conscience fonctionnerait indépendamment de notre cerveau.
- Et que vous ont-ils répondu ? Il n'y a pas d'explication pour le moment.
- Mais par contre, beaucoup de...
Transcription générée par IA