Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bientôt 6h50 sur Sud Radio. C'est bon à savoir. Cette étude dévoilée par la Fondation des apprentis d'Auteuil.
- Pour trouver un emploi et s'insérer dans la société, la mobilité reste un frein majeur pour les jeunes. Salomé Arbeau, bonjour.
- Bonjour. Merci de me recevoir.
- Et merci à vous d'être avec nous, surtout sur Sud Radio ce matin. Vous êtes la porte-parole chargée de Chloé Doyer de la Fondation des apprentis d'Auteuil.
- Cette étude que vous dévoilez, elle est très intéressante. Elle dit beaucoup sur ce que vivent les jeunes qui ont des difficultés à trouver un emploi et à trouver une formation.
- Pourquoi ? Parce que la mobilité demeure un obstacle central encore aujourd'hui. À quel point ça reste un obstacle, Salomé Arbeau ? Oui, tout à fait. Donc apprentis d'Auteuil, c'est une fondation reconnue d'utilité publique qui accompagne des jeunes en difficulté.
- Et aujourd'hui, apprentis d'Auteuil publie son cinquième baromètre dédié.
- Il y a des questions d'éducation et de jeunesse. Et cette année, le baromètre, il est dédié à la mobilité des jeunes.
- Et vous l'avez rappelé, la mobilité, c'est en fait un frein majeur à l'insertion.
- Ce qui ressort du baromètre, c'est qu'on a trois jeunes sur quatre qui ont déjà renoncé à un emploi ou une formation en raison de difficultés de mobilité.
- C'est énorme. Trois sur quatre.
- C'est énorme et sont particulièrement importants pour les jeunes les plus éloignés de l'emploi, les jeunes qu'on appelle « needs », puisqu'ils sont 83% d'entre eux, à être empêchés dans leur insertion du fait de ces difficultés-là.
- Donc la mobilité, c'est vraiment une question centrale.
- De quels jeunes vous parlez exactement ? Donc c'est l'ensemble des jeunes qui sont empêchés dans leur insertion.
- En réalité, ils vont connaître tout un tas de difficultés qui peuvent être cumulatives.
- La question de l'offre de transport en commun qui peut être insuffisante ou inadaptée, notamment parce que les jeunes peuvent travailler en horaire décalé, travailler loin des réseaux de transport, aussi parce que les coûts financiers de la mobilité peuvent être difficiles à assumer pour les jeunes.
- On a plus d'un jeune sur cinq qui nous dit avoir été contraint de réduire ses dépenses liées au transport dans l'année écoulée.
- Et on a aussi des questions d'accès au droit.
- C'est-à-dire que c'est vrai qu'un certain nombre d'aides existent, notamment pour les jeunes, mais on a trois jeunes sur quatre qui nous disent ne pas avoir bénéficié de ces aides à la mobilité, parce que certains n'en ont même pas entendu parler.
- Donc défaut d'information.
- D'une certaine manière, là-dessus aussi.
- Parce que c'est vrai qu'il y a l'argent, ça coûte cher de se déplacer, notamment, alors on pense à la voiture, il n'y a pas que ça, mais il y a l'essence, effectivement.
- Et puis il y a la question de l'offre de transport.
- Il y a aussi l'information, ça aussi, c'est capital, très clairement, Salomé Herbeau.
- Effectivement, c'est capital.
- Et au-delà de la question des aides et de l'information, ce...
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