Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est bon à savoir, c'est important de le savoir, c'est aujourd'hui la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes en France l'an dernier, 94 féminicides ont été recensés, le gouvernement a prévu aujourd'hui ce lundi d'annoncer plusieurs mesures pour lutter contre ces violences, notamment pour faciliter les dépôts de plaintes, des mesures particulièrement attendues en plein procès des viols de Mazan, colonel Marie-Laure Pezan, bonjour.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin dans le studio de Sud Radio, vous êtes la porte-parole de la gendarmerie nationale, la gendarmerie bien souvent en première ligne face aux violences faites aux femmes, le gouvernement dit parmi les mesures évoquées qu'il sera possible de porter plainte dans tous les hôpitaux de France dès la fin de 2025, comment les gendarmes vont-ils être associés à cette mesure, à cette promesse, c'est déjà le cas dans certains hôpitaux.
- C'est déjà le cas, alors la gendarmerie a développé des outils depuis quelques années pour pouvoir prendre justement les plaintes en mobilité, on a notamment un ordinateur qu'on appelle Ubiquiti chez nous qui nous permet de nous déplacer, alors on l'utilise déjà pour un certain nombre de démarches mais on peut le faire quand des femmes ont besoin de le faire dans un milieu plus discret ou quand il faut aller justement à l'hôpital quand une femme est hospitalisée suite à des violences.
- Parce que c'est pas forcément facile pour les victimes de franchir la porte d'un commissariat.
- C'est pas une démarche facile, on a toujours peur du regard, on a peur aussi des conséquences parce que c'est vrai que porter plainte pour beaucoup, beaucoup ont peur de représailles, on a peur d'être montré du doigt aussi dans certains villages quand tout le monde se connaît, quand on sait qu'on a eu cette démarche-là, on peut avoir un peu honte ou un peu peur de la suite.
- Donc c'est pour ça qu'on développe de plus en plus des outils qui nous permettent d'aller vers la victime, soit une femme qui est à l'hôpital.
- Soit on se déplace dans des tiers lieux aussi pour être à l'écoute de ces victimes et prendre leurs plaintes et aussi dans le monde numérique.
- Le gouvernement qui veut mettre l'accent aussi sur la formation, la formation des policiers, des gendarmes également, on en est où de cette question de la formation des gendarmes ? Alors depuis le Grenelle, vous savez en 2019, on a développé justement cette formation, on l'a vraiment renforcée et en gendarmerie on a trois niveaux de formation.
- Maintenant tous les gendarmes qui rentrent en gendarmerie, enfin toutes les personnes qui rentrent en gendarmerie ont en formation.
- Une formation initiale, une formation à la violence faite aux femmes, les violences sexuelles et sexistes, les violences intrafamiliales.
- L'objectif c'est qu'ils aient une base de connaissances pour bien accueillir la parole et pouvoir traiter ce type de procédure.
- Ensuite vous avez en formation...
- Formation continue ensuite ? Ensuite voilà, formation continue, donc là c'est un deuxième...
Transcription générée par IA