Retranscription des premières minutes du podcast :
- Bientôt 6h50 sur Sud Radio. C'est bon à savoir pour ceux qui sont déjà allés aux urgences à l'hôpital. Vous le savez, il faut parfois s'armer de patience.
- Eh bien une application a été lancée pour suivre sa prise en charge aux urgences. Ça s'appelle Follow Me. Suis-moi en français.
- Et pour en parler, je reçois l'un de ses fondateurs, Dr Firat Abou Kassem. Bonjour.
- Oui, bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Vous êtes président et associé fondateur de cette application Follow Me, par ailleurs médecin urgentiste.
- Expliquez-nous tout d'abord comment elle fonctionne, cette application Follow Me. C'est quoi les informations qu'on va trouver grâce à cette application ? Donc en fait, l'application Follow Me, c'est une application que vous allez pouvoir consulter en arrivant dans un service d'urgence qui est équipé.
- Donc vous allez arriver aux urgences, faire votre enregistrement classiquement auprès de l'agent d'accueil.
- Vous allez recevoir un SMS. Ce SMS va vous permettre d'accéder à une web application, donc sans téléchargement, qui va vous donner en temps réel l'état d'avancement de votre prise en charge aux urgences.
- Donc ça veut dire qu'à chaque étape, on va savoir où on en est, finalement, de notre prise en charge, c'est ça ? Oui.
- Tout à fait. Vous arrivez au départ, vous êtes vu par un infirmier d'accueil d'orientation qui trie votre gravité, puis un médecin.
- Et en fait, toutes ces étapes-là, elles vont être annoncées.
- Si un médecin vous prévoit un scanner...
- une prise de sang, vous allez le voir apparaître sur l'application, avec une barre d'avancement qui vous dit que le scanner est prévu.
- Puis vous arrivez au scanner, le scanner est en cours. Le scanner ensuite est fait.
- Et puis après que le scanner soit fait, il y a une phase où on attend un compte-rendu.
- Et tout ça apparaît et est expliqué avec des petites explications pédagogiques tout du long de votre parcours.
- Et ça, c'est génial, parce que c'est vrai que de temps en temps, on est un peu perdus.
- Pour ceux qui vont aux urgences, on ne sait pas trop où on va.
- Et c'est clair, quoi.
- Tout à fait. En fait, c'est le constat qu'on avait fait avec mon associé, qui est lui aussi médecin urgentiste, que les patients n'étaient pas informés de ce qu'ils attendaient.
- Ils ne savaient pas pourquoi ils attendaient.
- Et donc ça créait une certaine tension, une insatisfaction, avec parfois des frictions aux urgences.
- Et l'idée, c'était de régler ça en donnant un peu de visibilité.
- Vous, vous êtes à l'hôpital d'Avranches-Grandville.
- Vous avez dit les services d'urgence qui ont accepté de jouer le jeu.
- C'est-à-dire que pour l'instant, ça continue.
- Ça ne pâte toutes les urgences en France, c'est ça ? Non, malheureusement, c'est quelque chose qui vient tout juste de naître.
- Il y a quelques services d'urgence en Ile-de-France.
- Il y a quelques CHU qui vont être équipés en début d'année.
- Voilà, c'est quelque chose d'assez nouveau qui est en...
Transcription générée par IA