Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sous la radio, c'est bon à savoir. Ce matin, on parle forcément des conséquences de la chute du gouvernement Barnier.
- On a beaucoup parlé des conséquences politiques. Mais il n'y a pas que ça. Il y a des conséquences très concrètes pour notre quotidien.
- Exemple avec l'immobilier. Quelles conséquences pour le logement ? Secteur en crise, premier poste de dépense des Français.
- Pour répondre à nos questions, je reçois le président de l'UNPI, l'Union nationale des propriétaires immobiliers.
- Bonjour Sylvain Grattalou.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sous la radio pour essayer de tout comprendre.
- Voilà des conséquences de la chute de ce gouvernement Barnier. Conséquences politiques, je le disais, mais pas seulement.
- Des conséquences très concrètes parce que le budget prévu pour 2025 a été rejeté.
- Dedans, il y avait un certain nombre de mesures en faveur du logement. Je pense notamment à l'élargissement du prêt à taux zéro pour 2025.
- Ça, c'est reporté et c'est inquiétant pour le marché de l'immobilier et pour nous tous.
- C'est très, très, très inquiétant. Et je ne comprends pas, à un moment donné, l'irresponsabilité que l'on peut avoir auprès du pouvoir public.
- Parce qu'en étant des parlementaires, cela fait maintenant des années, on va dire, que l'immobilier est en crise, que les Français n'arrivent pas à se loger, qu'il n'y a plus d'accession à la propriété, que des locataires qui rêvent d'être propriétaires ne le sont pas, des propriétaires qui sont complètement asphyxiés par une fiscalité.
- Et on s'amuse.
- On s'amuse à rejeter le budget, on s'amuse à faire des motions de censure. Pourquoi ? Donc, à un moment donné, si vous voulez, je pense qu'il y a un décalage complet entre une réalité politique qui est une instabilité et puis la réalité des Français et des propriétaires.
- Très clairement.
- Irresponsabilité pour vous. C'est vrai que les politiques, on les entend depuis assez longtemps de parler de cette crise de l'immobilier.
- Là, vous avez l'impression qu'on a complètement oublié du côté des politiques ces questions-là, ces questions importantes.
- Mais elles ne sont pas oubliées.
- Elles ne sont pas là où elles devraient être.
- C'est quand même assez extraordinaire que depuis plusieurs mois, tous les secteurs de l'immobilier, l'UNP en premier lieu, parce que ce sont les propriétaires qui sont eux qui font le marché, qui achètent, qui vendent, qui logent des Français, qui également ont des entreprises qui font intervenir, qui produisent de la richesse, etc.
- Nous avons le secteur de la construction, nous avons des intermédiaires, nous avons des quantités de professions qui sont impactées par cette crise.
- Nous avons des mesures qui peuvent être convergentes pour la plupart.
- On n'arrête pas de souligner qu'il faut immédiatement intervenir et rien ne se fait.
- Donc, à un moment donné, si vous voulez, je me demande réellement où sont vraiment les préoccupations à la fois de l'exécutif et aussi du Parlement, si vraiment c'est se préoccuper des Français et de leur quotidien.
- Justement, revenons sur le quotidien.
-...
Transcription générée par IA