Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, c'est bon à savoir. La plupart des produits que vous consommez viennent de là, viennent des coopératives agricoles qui représentent aujourd'hui en France plus de 50% de l'agroalimentaire.
- Et elles sont à l'honneur aujourd'hui et demain à Paris à l'occasion de leur congrès. Bonjour Dominique Chargé. Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin dans le studio de Sud Radio. Vous êtes le président de la coopérative agricole. Commençons par le début.
- Pour ceux qui en ont déjà entendu parler mais qui ne savent pas ce que c'est exactement, c'est quoi une coopérative agricole ? Merci d'abord de me recevoir. Une coopérative agricole, c'est une entreprise qui appartient aux agriculteurs, que les agriculteurs ont construits eux-mêmes sur leur territoire.
- Et elle leur sert bon à l'approvisionnement de leur exploitation, mais elle leur sert surtout à collecter la production et à transformer cette production en alimentation que vous consommez tous les jours.
- Donc ce sont des entreprises particulières, des territoires qui appartiennent aux agriculteurs.
- Avec l'idée de mutualiser, mutualiser les moyens de production, les outils, les bâtiments, et puis aussi d'avoir une force plus importante d'une certaine manière pour négocier les prix aussi, c'est cela ? Oui. En fait, notre slogan, j'allais dire à l'origine, c'est « Ensemble, on est plus fort », justement, pour avoir accès au marché.
- Effectivement, la grande idée, et c'est le thème de notre congrès, c'est coopérer. Coopérer, c'est quoi ? C'est conduire ensemble des actions communes sur nos territoires, justement, pour nous renforcer.
- Et répondre aux enjeux qui sont les nôtres aujourd'hui. C'est par exemple ceux de répondre aux défis climatiques, ceux de répondre aux transitions agroécologiques.
- Et c'est effectivement ceux de créer de la valeur avec notre agriculture et par notre alimentation pour les consommateurs français.
- Ça rend plus fort, l'agriculteur, la coopérative agricole ? Ou est-ce que ça rend plus dépendant, plus contraint ? Non, ça rend évidemment beaucoup plus fort, parce que ça lui permet d'avoir d'abord une part de décision. Ce sont des entreprises démocratiques.
- Les agriculteurs, chaque agriculteur a une part de voix. C'est un processus démocratique. Et puis ça lui permet surtout d'être dans une filière, dans une organisation dans laquelle il va pouvoir trouver de la valeur pour sa production agricole. Il va pouvoir s'adapter à ce que sont les nouvelles demandes des consommateurs.
- Et puis il va trouver aussi dans sa coopérative tous les moyens qui vont lui permettre de pouvoir faire évoluer sa production, faire évoluer son exploitation pour s'adapter au nouveau contexte de consommation, au nouveau contexte climatique, au nouveau contexte écologique.
- Parce que dans ce contexte-là, c'est devenu quasi mission impossible d'être agriculteur seul ? En tout cas, c'est beaucoup plus rassurant pour un agriculteur de démarrer dans une organisation collective qui va l'accompagner, parce que c'est ce que font aussi les coopératives. C'est accompagner les agriculteurs dans leur mise du pied à l'étrier lorsqu'ils vont devoir s'engager dans le métier, investir, avoir du conseil technique, avoir du...
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