Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, c'est bon à savoir. On consomme encore trop de sel aujourd'hui. L'alerte lancée par l'OMS, l'Organisation mondiale de la santé, elle recommande de trouver des alternatives au sel. Un chiffre tenait à connaître. Chaque année, dans le monde, 1,9 million de décès sont imputables à une surconsommation de sodium. Bonjour, Jérémy Menet. Bonjour, Benjamin.
- Et merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes diététicien, nutritionniste, également créateur de Nutri-Scope, solution pour aider les adultes à reprendre du plaisir à manger avant de reprendre du plaisir à manger. Expliquez-nous un petit peu. On consomme encore aujourd'hui véritablement trop de sel ? Oui, on consomme un petit peu trop de sel, effectivement. Alors c'est une moyenne nationale. On pourrait dire qu'un Français ou une Française, généralement, consomment à peu près deux fois trop de sel par rapport aux recommandations de santé qui sont faites, effectivement.
- Ah oui, deux fois trop de sel. Le double, c'est pas...
- C'est pas rien, quoi. Non, non, c'est pas rien. Et puis c'est en constante augmentation depuis malheureusement quelques années.
- On va en parler, j'imagine, avec notamment l'alimentation industrielle qui prend de plus en plus de place. Là où une femme devrait consommer à peu près 4 g de sel, on est à peu près à 7 ou 8 g par jour. Et un homme qui devrait être à 5 g de sel, on est à peu près à 8, 9, 10 g par jour en moyenne. Et c'est une moyenne.
- On a une différence entre les hommes et les femmes sur la consommation de sel ? Oui, oui. Alors c'est pas quelque chose de rare. En nutrition, on fait des moyennes, bien évidemment, pour aiguiller les consommateurs le plus facilement possible. Mais il y a pas mal comme ça de choses qu'on retrouve dans l'alimentation, ce qu'on va appeler des nutriments, dont les hommes et les femmes ont des besoins assez différents. Je pourrais vous parler des protéines, je pourrais vous parler du fer, dont les femmes ont des besoins plus importants.
- Je pourrais aussi vous parler du magnésium, par exemple. Donc c'est pas rare qu'on ait des petites différences dans certains repères de consommation, effectivement.
- Alors ce qui pose problème, c'est pas tant le sel qu'on va rajouter sur son plat avec sa salière. C'est la question qui se pose derrière du sel caché.
- Industriel, vous nous en parliez à l'instant, c'est ça, quoi. Ouais, effectivement, parce que finalement, pas mal de patients qui viennent me voir en consultation ou que j'accompagne au travers du microscope veulent s'attaquer souvent au sel, au sucre et au gras que je dirais visibles, c'est-à-dire ceux qu'on ajoute par nous-mêmes.
- Le problème, c'est que souvent, le sel, il est un petit peu caché dans les aliments. Bon, il y a certains aliments où c'est évident parce qu'ils ont le goût de sel.
- Je pense aux charcuteries, au fromage, bien évidemment. Mais surtout dans les plats préparés industriels où le sel est vraiment omniprésent, et fait...
Transcription générée par IA