Retranscription des premières minutes du podcast :
- Allez, Sud Radio, c'est bon à savoir. Tous, ça vaut canne à pêche. Bah oui, ça y est, la pêche est ouverte.
- La saison a démarré samedi dernier et va se poursuivre jusqu'à l'automne prochain. Bonjour, Claude Roustan.
- Bonjour. Et merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes le président de la Fédération nationale de pêche.
- D'abord, combien de licenciés pour la Fédération de la pêche ? Écoutez, ce jour, nous sommes 1,5 million de licenciés. Comme je le dis souvent, nous sommes la deuxième fédération en termes d'adhérents après le football.
- Voilà qui est dit. Chiffre stable qui augmente le nombre de pêcheurs. Ça donne quoi ? C'est un peu variable. Il y a une certaine stabilité, quelquefois une petite érosion. Mais on reste à peu près autour de ce chiffre.
- Bon. Pour tout comprendre, Claude Roustan, quand on parle de l'ouverture de la pêche, de quoi parle-t-on exactement ? Ça comprend...
- Ça concerne quelle espèce de poisson ? Alors l'ouverture de la pêche du mois de mars concerne les salmonidés, généralement les truites.
- Et puis il y a une autre ouverture fin avril, 26 avril, qui concerne les carnassiers, c'est-à-dire le brochet, les cendres, les carnassiers que nous avons dans le cours d'eau.
- Bon. Les règles à respecter quand on va pêcher, déjà. Est-ce qu'il faut posséder une carte particulière, une forme de permis, comme on a par exemple pour la chasse ? Alors...
- Ce n'est pas un permis. Pour pouvoir pêcher en France, il faut être adhérent à une association agréée pour la pêche et la protection du milieu aquatique, ce qui vaut l'autorisation de pêcher.
- Tout pêcheur doit être adhérent.
- À une association, ça veut dire qu'il en existe plusieurs ? On va choisir ? Il en existe à peu près 4 000 sur le territoire national, 3 700 d'ailleurs. Et toutes sont affiliées à une fédération départementale qui, elles, sont affiliées à la Fédération nationale.
- Voilà.
- Ça, c'est vrai que c'est un avantage très clair.
- Claude Rousseau, est-ce qu'il y a des contrôles qui sont effectués pour vérifier si on a sa carte ou pas ? Bien évidemment. Nous avons un réseau au sein de notre... de nos associations et de nos fédérations de gardes particuliers qui assurent à la fois le contrôle, mais qui aussi jouent un rôle important, un rôle pédagogique d'information des pêcheurs.
- Ce sont, comme je leur dis souvent, la première vitrine que le pêcheur rencontre. Et ces gardes particuliers font un travail extraordinaire.
- Pour promouvoir aussi la pêche, pas uniquement pour verbaliser, on croit qu'il y a quelquefois des pêcheurs qui font sa carte de pêche.
- Quand il y a des fautes graves, bien sûr, il y a des sanctions qui sont derrière. Et voilà. Le réseau de gardes particuliers, ça, c'est efficace, même si on souhaiterait qu'il y en ait un peu plus sur le territoire national.
- Ouais. Les autres règles qu'on a, si on veut aller pêcher, par exemple, voilà, ce week-end, on a quoi ? On a des zones de pêche, j'imagine, à respecter.
- Des jours, des horaires également ? Bien évidemment. Alors les horaires, c'est d'une manière générale... Alors il y a quelques espèces qui permettent de pêcher la nuit. Mais sinon, c'est une demi-heure avant le lever du soleil et une demi-heure après le coucher du soleil.
- Mais je conseille à tous les pêcheurs de se renseigner auprès de leur fédération départementale, parce qu'il y a des modifications qui peuvent se faire par rapport au département dans lequel on pêche.
- Bah oui, voilà. Faut vérifier tout cela. Merci beaucoup, Claude Roustan.
- Oui.
- Merci d'avoir été avec nous.
- Merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio. Je rappelle, vous êtes président de la Fédération nationale de pêche, deuxième fédération, vous nous l'avez dit, en France, derrière le football.
- Passez une très bonne journée et puis un bon week-end de pêche également.
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Transcription générée par IA