Retranscription des premières minutes :
- C'est bon à savoir sur Sud Radio, c'est une information qui fait beaucoup réagir.
- Le gouvernement qui va envoyer avant l'été un carnet de survie à tous les Français, tous les foyers français, un livret destiné à nous donner les pratiques à adopter en cas de crise, à savoir en cas d'accident industriel, d'événements climatiques graves, de cyberattaques, voire même éventuellement de conflits armés.
- Pour mieux comprendre, je reçois le lieutenant Patrick Chavada.
- Bonjour lieutenant.
- Bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin.
- Vous êtes membre de la commission secouriste et formation des sapeurs-pompiers de France.
- C'est vrai qu'au vu du contexte international, ça fait un peu peur cette idée d'avoir un manuel de survie.
- Vous avez été surpris, vous ou pas, en apprenant cette information hier ? Alors surpris non, parce que ce type de dispositif existe depuis de nombreuses années.
- C'est ce qu'on appelle le kit familial de mise en sécurité.
- Donc c'est quelque chose qui existe.
- Simplement, je pense que le gouvernement le met en avant.
- Face aux catastrophes climatiques qui sont de plus en plus régulières.
- Mais je pense que ce n'est pas lié au phénomène de ce qui se passe en Ukraine.
- Mais je pense que ça fait partie des éléments d'information que la population doit avoir pour faire face aux crises majeures.
- Donc selon vous, ça n'a rien à voir avec un éventuel conflit armé ? Il ne faut pas s'inquiéter à ce niveau-là.
- Non, non, non, je pense que ce n'est pas vrai.
- On a un tremblement de terre qui s'est produit au large de Nice hier.
- Et donc, effectivement, il faut que la population soit au moins informée.
- Et de ce qu'ils peuvent faire, au moins pendant 72 heures, s'ils sont coupés des secours.
- Ce qui peut arriver lors d'une catastrophe majeure.
- Alors, quel type d'informations on va pouvoir trouver dans un tel manuel de survie ? Peut-être, on parle de la composition d'un possible kit de survie, c'est ça ? Oui, c'est ça.
- Alors, tout ça est un complément de ce que font les maires actuellement.
- Avec les plans communaux de sauvegarde et ce qu'on appelle le DICRIM.
- C'est-à-dire que chaque habitant doit recevoir de sa commune, déjà, une information sur les risques de la commune.
- Et en fonction de ces risques-là, effectivement, mettre en place ce qu'on appelle un kit de survie qui va permettre pendant 72 heures de pouvoir être autonome sans que les secours puissent arriver.
- Qui peut comprendre une petite radio avec une dynamo pour écouter la radio si on n'a pas l'électricité.
- On peut avoir des médicaments de première nécessité, une trousse de secours, des lampes, des vêtements, de l'eau.
- En gros, c'est 6 litres par personne.
- La copie des documents officiels, éventuellement les numéros de téléphone les plus importants, des outils de base.
- Autos, multifonctions, un petit peu de nourriture non périssable, un petit peu d'argent.
- Et ça va permettre pendant au moins 72 heures de rester autonome.
- Et du matériel de premier secours, là, on parle de quoi précisément ? Alors, une petite trousse de secours parce que, bien évidemment, tout ça s'inscrit dans un cadre de culture de la sécurité civile où ce type de document ne doit pas effacer le fait qu'on doit quand même être formé au geste de premier secours.
- La volonté du président de la République, c'est de former 80% de la population à un geste qui sauve.
- On doit suivre des formations de secourisme.
- On a les gestes qui sauvent, qui font 2 heures.
- On a le premier secours citoyen qui fait 7 heures.
- On doit prendre les gestes de base qui vont permettre de donner quelques souhaits en attendant que les secours se reconstituent et puissent venir chez nous si éventuellement on a des soucis pour venir à la maison.
- Rappelez-vous la tempête Lothar en 1999 avec des vents à 160 km heure.
- Pendant 96 heures, les gens ont été isolés chez eux.
- Et c'est bien d'avoir un minimum pour pouvoir faire...
- Faire face à ça.
- Lieutenant, dernière question par rapport à ce manuel de survie.
- L'idée aussi, c'est de dire aux Français, engagez-vous davantage, que ce soit dans la réserve militaire, la réserve sanitaire,...
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