Retranscription des premières minutes :
- « Allez Sud Radio, c'est bon à savoir, vous l'avez peut-être observé dans votre jardin ou en vous baladant, les chenilles processionnaires sont de retour.
- Et faites attention car elles ne sont pas sans risque pour nos animaux, pour l'homme également. Bonjour Jérôme Delongue. » « Oui, bonjour. » « Et bienvenue sur Sud Radio, vous êtes le gérant de l'entreprise Aude Nuisie, vous êtes basé à Narbonne.
- Alors ce qui est dangereux, il faut le préciser d'ores et déjà, chez les chenilles processionnaires, ce sont leurs poils urticants.
- C'est ça qui est dangereux Jérôme Delongue. » « Affirmatif, oui tout à fait. La dangerosité de la chenille processionnaire, c'est les poils urticants, très urticants, qui peuvent occasionner des allergies et des blessures graves sur les animaux et les humains. » « Oui, concrètement, ça peut aller jusqu'où ces risques-là ? Qu'est-ce que ça peut engendrer au plus grave pour l'homme que pour l'animal ? » « N'importe quel animal qui ingère une chenille ou qui lèche une chenille, ça peut aller jusqu'à la nécrose, jusqu'à découper une langue, jusqu'à la mort d'un animal. » « Et pour l'homme, alors ça c'est pour l'animal, pour le chien notamment, on y pense, il faut faire très attention. Pour l'homme, ça peut être très dangereux aussi ? » « Alors après, pour l'homme, moi je dirais, on est quand même, les adultes, on est quand même assez grands pour ne pas s'approcher, ne pas toucher les chenilles.
- Mais de là, il faut faire attention pour les enfants. Les enfants, je sais pas, il faut pas qu'ils ingèrent.
- Qu'ils touchent avec leurs mains ces chenilles-là. Parce que voilà, il peut y avoir des dégâts peut-être irréversibles.
- Donc moi, comme je dis toujours à mes clients, quand on voit une procession, on n'approche pas. Voilà, on laisse quelques... » « Et on n'essaie pas de les écraser non plus ? » « Non, il faut pas. Il faut pas les écraser parce que quand vous les écrasez, à la finalité, elles restent sur le sol, les poils sont là.
- Donc si un animal, si un chien passe, lèche ça, c'est la même chose que si la chenille était vivante. Donc il va ingérer ses poils. » « Il y a différents types de chenilles processionnaires. Là, celles dont on parle, qui sont en train de descendre des arbres, c'est celles qui descendent du pain, quoi. C'est ça ? » « C'est la chenille du pain. Après, il y a la chenille processionnaire du chien. Moi, personnellement, je n'ai jamais fait. Ici, sur le littoral, tout ça, on n'en a pas.
- Donc je pense que une salle du pain va être aussi problématique que celle du chien. Mais bon, chez nous, tout ce qui est méditerranéen, c'est la chenille processionnaire du pain.
- » « Oui. » « Oui. » « On continue à descendre, mais on arrive sur le bout. Voilà, on arrive sur la fin. D'ici une bonne quinzaine de jours, il n'y aura plus de chenilles qui vont descendre, parce qu'il n'a pas fait trop froid cet hiver. » « Oui, ça, ça joue aussi. Elles reviennent tous les ans. Est-ce qu'elles sont plus nombreuses aujourd'hui qu'avant ? » « Ça dépend des années. D'accord ? Si nous, on est toujours... C'est l'année d'avant. C'est le printemps d'avant. C'est-à-dire au niveau du mai-juin, quand les papillons sortent de terre.
- D'accord ? C'est là où ça commence, leur cycle. Les papillons sortent. Ils vont pondre... Les femelles pondent. Les mâles fécondent les oeufs.
- Donc ça commence à partir du 15 mai à peu près, et tout le mois de juin. Donc là, des fois, on peut mettre des pièges pour essayer d'attraper les papillons, d'accord ? Avant qu'ils aient pondu. Et après, si c'est un printemps qui est plus vieux, un mauvais printemps, l'année d'après, c'est-à-dire en fin... Allez, en janvier-février, quand on commence les chenillages, il y a des années où il y en a moins que d'autres. Maintenant, cette année, pour moi, c'est une année normale. C'est-à-dire j'en fais depuis le fin janvier-début février, le fait de les chenillages. Donc ça fait deux mois.
- Ou tous les jours, je fais...
Transcription générée par IA